L’évolution de la politique internationale menée par Donald Trump ne surprend plus les observateurs. Le président américain apparaît extrêmement dur dans sa façon de la concevoir, mais il essaie de trouver des compromis si c’est nécessaire. Il a surpris tout le monde quand il a annoncé l’établissement d’un dialogue direct avec les dirigeants iraniens pour arriver à un accord sur le nucléaire iranien. Les discussions ont commencé et on sait simplement qu’on en est à un second round de négociations.
Début des négociations entre Américains et Iraniens
Les informations distillées par certaines agences de presse avaient été plutôt alarmantes. Elles avaient fait état d’un renforcement significatif des forces militaires américaines à proximité de l’Iran et faisaient craindre le lancement d’une attaque massive contre le pays. Les chefs des Gardiens de la révolution avaient mis en garde contre cette éventualité et avaient dit qu’ils riposteraient. Mais le locataire de la Maison Blanche a surpris tout le monde en annonçant qu’il allait s’entretenir avec les dirigeants iraniens et qu’il était sûr que cela aboutirait à un accord. Dans un premier temps, ces derniers n’ont pas caché leur méfiance, Donald Trump ayant, lors de son premier mandat, été à l’origine de la rupture de l’accord conclu avec Barack Obama et les Occidentaux. Mais une première rencontre entre Américains et Iraniens a eu lieu. L’objectif affiché par les premiers est l’arrêt du programme nucléaire iranien. Leurs interlocuteurs ont manifesté clairement leur réticence. Ils ont affirmé qu’ils ne voulaient pas être les seuls à faire des concessions et ils mettaient dans la balance l’arsenal nucléaire israëlien. Les discussions semblent se dérouler dans un excellent climat. On en est maintenant à un deuxième round de négociations. On ne sait pas du tout quelle en sera l’issue car la position de l’Iran est complexe. L’équilibre doit être observé entre les différents courants qui traversent le pays. Les radicaux n’entendent pas céder, mais les alliés de la région ont tous été affaiblis. C’est le cas de la Syrie, du Hamas ou du Hezbollah libanais.
Patrice RABE