
Pierrot Men a annoncé, hier, la sortie de son deuxième livre « Where the light lives ». Ce photographe aux images contemplatives, pleines d’esprit… propose « bien plus qu’une simple collection photographique : c’est un récit visuel intime, puissant et, j’espère, nécessaire », avance t-il. Si l’artiste a habitué le regard aux images en noir et blanc, ce deuxième recueil intègre également la quadrichromie avec des textes en anglais à la base de Lucrezia Bonarota. Pierrot Men sublime, transcende souvent les scènes les plus simples de vie à la manière des peintres néerlandais fondateurs du style « contemporain ». Tantôt il dégage sans ostentation l’aura d’un personnage, le décor servant de rôle secondaire. Tantôt, il arrive avec une justesse unique à insérer le ou les individus dans la plénitude de la scène. Avec lui, les grands esprits ne sont pas forcément des grands hommes. Il semble le confirmer. La lumière, il la « trouve dans les choses simples, dans la spontanéité, dans la dignité discrète des gens et des instants fugaces », ajoute t-il. Parce qu’il s’agit ici de lumière rien qu’à lire le titre « Where the light lives ». L’essence fondamentale de cet art moderne, anoblie par les conflits, les Grandes guerres, le Viêt Nam, l’Algérie, etc.
Maminirina Rado