
La Journée internationale des monuments et des sites (JIMS), créée depuis 1982, est célébrée chaque année le 18 avril.
Pour marquer cette date, un atelier de réflexion sur le patrimoine bâti résilient face aux désastres et conflits aura lieu ce jour à la Bibliothèque nationale Anosy.
Il est organisé à l’initiative d’ICOMOS MAG, le Comité national malgache pour l’ICOMOS, et du Ministère de la Communication et de la Culture.
L’ICOMOS en rappel, est une organisation internationale non-gouvernementale qui œuvre pour la conservation des monuments et des sites dans le monde.
Sensibilisation du public et des acteurs concernés
Les célébrations de la JIMS 2025, portent comme thème global « Patrimoine résilient face aux catastrophes et aux conflits ». Elles se concentreront sur les 60 ans d’actions de l’ICOMOS en matière de sauvegarde du patrimoine. Elles mettent également en exergue ses objectifs futurs en matière de prévention, d’atténuation, de préparation de réponse d’urgence et de rétablissement à prendre pour protéger le patrimoine en période de crise.
Cette journée dédiée aux sites et monuments est l’occasion unique de sensibiliser le public à la conservation et la protection des ressources culturelles d’importance universelle menacées par des catastrophes et des conflits croissants.
L’atelier de réflexion de ce jour vise aussi à mobiliser les acteurs du patrimoine bâti pour les sensibiliser à la résilience face aux désastres et conflits, à favoriser la mise en synergie de l’application des instruments juridiques et à élaborer une stratégie de résilience pour se préparer d’un point de vue national et scientifique.
Le cas de la capitale sur le tapis
Plusieurs présentations seront donc prévues en cette matinée. A savoir « Les violences envers les sites et monuments et leur résilience » notamment le cas de la capitale, Antananarivo.
La Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) et la conservation du patrimoine culturel bâti, surtout la Haute ville de la capitale, sera également évoquée. Il sera question de l’authenticité et de l’intégrité du patrimoine culturel bāti de la Haute ville.
Un membre de la commission scientifique de l’Office du site culturel d’Ambohimanga Rova (OSCAR) fera un partage d’expériences sur le cas de la zone de protection de la colline royale d’Ambohimanga, un patrimoine mondial.
Par ailleurs, des discussions sur les stratégies nationales de résilience face aux catastrophes et conflits sont également prévues au programme.
L’atelier débutera à 9 heures.
Hanitra Andria