
La Première dame de France, Brigitte Macron a félicité la Première dame, Mialy Rajoelina pour son engagement envers les femmes victimes de violences basées sur le genre lors de sa visite au centre de prise en charge intégrée de l’association Fitia à Mahamasina, hier.
Après une réception officielle au Palais d’État d’Iavoloha, la Première dame de France, Brigitte Macron s’est rendue au Centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (CPCI) de Mahamasina, accompagné de Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagascar. Elles ont été accueillies par Gentiane Andrianisa, directrice du CPCI. Elle leur a présenté le rôle et l’importance de cet établissement, dédié à l’accompagnement des victimes de violences. Après cette visite, les Premières Dames ont échangé avec deux représentantes des victimes : l’une ayant subi des violences sexuelles, l’autre des violences domestiques. « D’abord une très grande émotion, devant le témoignage de la petite fille que j’ai rencontrée, et de la jeune femme, qui nous fait mesurer l’horreur de ce qu’elles vivent. Et tous les types de violences, on parle de violences physiques, violences verbales, violences psychologiques, violences économiques, violences sexuelles, tout ce à quoi elles sont exposées », se désole-t-elle. Elle a également mis en avant l’importance d’un centre comme celui-ci pour la reconstruction des victimes . « Je mesure ce qu’une telle maison peut apporter, mais il va falloir beaucoup de maisons comme cela, malheureusement, pour qu’elles récupèrent leurs droits. La prise de conscience d’abord de leurs droits, et comment les aider à se défendre, et comment les aider à se reconstruire. Donc ici, il y a des formations aussi qui sont faites. Il y a des aides judiciaires, il y a des aides médicales. C’est une maison très complète », a-t-elle lancé.
Offres
Le CPCI de Mahamasina, inauguré le 25 novembre 2019 lors de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, incarne l’engagement de la Première dame, Mialy Rajoelina dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Reconnue par l’UNFPA en avril 2019 comme « championne » de cette cause, elle a fait de ce centre un lieu offrant des solutions concrètes et gratuites aux victimes. Depuis son ouverture, le CPCI a accueilli 11 703 personnes victimes de violences et a traité 13 209 cas entre 2019 et 2024. Les violences psychologiques et économiques sont les plus fréquentes, suivies par les violences physiques et sexuelles. Outre l’accueil des victimes, le CPCI propose également des formations. Parmi elles : des formations ponctuelles ayant bénéficié à 250 participants (femmes et hommes) sur des thématiques variées telles que l’assemblage de lampes solaires, la masculinité positive ou le développement personnel. Des formations intégrées, menées en partenariat avec l’UNFPA et le Ministère de l’Enseignement Technique, qui incluent une attestation de formation professionnelle et des kits de démarrage. Le CPCI reste un acteur clé dans la lutte contre les violences basées sur le genre, en offrant un accompagnement adapté aux besoins des victimes, en toute confidentialité.
Narindra Rakotobe
Madame DEFICIT notre « Marie-Antoinette » nationale a eu l’occasion d’arborer ses fringues de la jet-society au milieu d’une mare de pauvreté !