
Quand les infrastructures ne sont pas là, le tourisme ne va pas. Toliara fait partie de ces destinations qui souffrent du manque d’infrastructures, notamment de transport.
Heureusement que des projets comme Base Toliara sont appelés à impacter positivement et d’une manière indirecte sur d’autres secteurs dont le tourisme.
Enclavement
Odilon Ranaivoson, président du conseil d’administration de l’Office du Tourisme de Toliara (ORTU) ne cache pas sa crainte quant à la situation du tourisme dans cette destination pourtant prisée par les touristes aussi bien nationaux qu’internationaux. « Le tourisme du Grand Sud subit les effets néfastes de l’enclavement », soutient-il. En regrettant le fait qu’il n’y ait plus de vols internationaux car l’aéroport de Toliara a accueilli le dernier vol direct La Réunion-Toliara le 31 mars 2024. A cela s’ajoute l’état de dégradation avancée de la RN7 qui dissuade les voyageurs. Ce qui n’empêche pour autant pas les professionnels du secteur de prendre des initiatives pour la promotion de la destination. Ils ont notamment lancé le Big South Madagascar qui allie les quatre régions : Isalo-Ihorombe, Anôsy, Atsimo Andrefana et Menabe. Des initiatives qui, selon le PCA de l’ORTU nécessitent, pour leur concrétisation, le retour des vols régionaux et internationaux. Les professionnels du tourisme font d’ailleurs un lobbying pour ce retour des vols internationaux afin de relancer les produits phares comme les Sept Lacs et le Makay.
Impacts positifs
Interrogé sur l’un des sujets du moment, en l’occurrence l’opérationnalisation du projet Base Toliara, Odilon Ranaivoson estime que « des emplois seront certainement créés dans le cadre de ce projet ». Et de préciser que les impacts positifs du projet Base Toliara se font déjà sentir avec notamment ces experts qui se déplacent et d’autres employés qui vont s’installer et qui seront des consommateurs de biens et services notamment hôteliers. « L’opérationnalisation de Base Toliara générera des flux d’argent et nous espérons que cela apportera sa contribution dans le développement du tourisme dans la région Atsimo Andrefana ». Base Toliara pourrait par exemple investir dans l’extension de la piste de l’aéroport de Toliara ou dans la création d’un centre de formation. Dans tous les cas, il estime que l’État étant le garant du projet, il est essentiel que le cahier des charges soit appliqué à la lettre.
R.Edmond
D’où vient cette masse d’argent chez Toliara Sand? C’est bizzare!