Le FC Barcelone a, une fois de plus, démontré sa suprématie en Espagne en décrochant son 32e titre en Coupe du Roi, au terme d’une finale haletante contre le Real Madrid.
Disputé dans l’enceinte du stade La Cartuja de Séville dans la soirée du samedi, ce duel classique du football espagnol a tenu toutes ses promesses, mêlant intensité, suspense et controverse. Jules Koundé s’est révélé être le héros de la soirée, inscrivant le but décisif en prolongation et offrant ainsi à son club une victoire précieuse. Une consécration qui s’inscrit dans la dynamique du Barça cette saison, toujours en course pour la Ligue des champions et en tête du championnat espagnol. Ce triomphe nourrit désormais l’ambition du club catalan de réaliser un triplé historique. Mais cette finale ne s’est pas jouée sans tensions. Le Real Madrid, après des menaces de boycott en raison des polémiques autour de l’arbitrage, a finalement pris part à la rencontre avec un onze modifié. Kylian Mbappé, arrivé l’été dernier, a commencé la partie sur le banc, tandis qu’Ancelotti a opté pour un retour au schéma tactique en 4-3-1-2, misant sur le trio offensif de la saison passée composé de Bellingham, Vinicius Jr et Rodrygo.
Mainmise
Dès la première période, le Barça a imposé sa domination avec une prestation éclatante. Pedri a ouvert le score à la 28e minute d’une frappe somptueuse qui a terminé dans la lucarne de Thibaut Courtois. Malgré une réaction du Real en seconde période, avec une égalisation de Mbappé à la 70e minute suivie d’un second but d’Aurélien, le Barça n’a pas baissé les bras. Ferran Torres a brillé en fin de match, signant un doublé qui a mis les Catalans sur la voie de la victoire. Un carton rouge infligé à Antonio a compliqué davantage les affaires madrilènes, qui n’ont pas su profiter d’un penalty accordé dans les dernières secondes du temps réglementaire (90e+6). Ce sacre en Coupe du Roi place Barcelone dans une position idéale pour la suite de la saison, tandis que le Real Madrid voit ses espoirs de titre s’amenuiser, risquant une saison blanche. Une finale riche en émotions, qui restera gravée dans l’histoire du football espagnol.
Recueillis par Manjato Razafy
