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jeudi, mai 15, 2025
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Infrastructures routières : Les rues de Tanà en pleine dégradation !

Les routes sont en piteux état, la population se tourne vers les autorités !
Les routes sont en piteux état, la population se tourne vers les autorités !

On en parle et on en reparle, puisque les autorités semblent ne pas réagir du tout. A Antananarivo, l’état des routes est aussi mauvais que celui dans les villages les plus éloignés du pays. Conséquences : embouteillages, insécurité et beaucoup de grogne des automobilistes.

Un hélicoptère qui se pose dans un site privé, en plein centre ville ! On se croirait dans un autre pays, ou mieux, dans un film. A bien y penser, pourquoi pas, puisque l’état des rues de la capitale sont à plaindre. Et si on a les moyens, pourquoi pas ? Depuis le début de la saison pluvieuse, les rues de la capitale sont de moins en moins praticables. Rien qu’à voir à Talatamaty, sur une portion de quelques centaines de mètres avant la bifurcation près de Bel’air, on a vraiment l’impression de rouler quelque part entre Vangaindrano et Manambondro, là où les routes secondaires sont sculptées par l’eau et l’érosion. Avec un bitume qui se fissure, il faudrait des 4×4 pour affronter les deux voies. Les élus l’ont certainement compris et s’y sont préparés, grâce à la généreuse assistance de l’Etat. Mais la population, usagers des transports en commun et en taxi ne le voient certainement pas du même œil. Résultat, cet axe est en proie aux embouteillages tous les jours.

Les habitants des autres quartiers de la ville d’Antananarivo pourraient sortir leurs photos également, comme ceux d’Itaosy, qui doivent passer par Ampasika tous les jours pour rejoindre le plein centre. L’état de la rue est si mauvais que les voitures doivent rouler au pas. A Ankadimbahoaka, venant d’Andoharanofotsy, la route est aussi dans un piteux état. Les travaux ont commencé, mais on attend toujours. Entre temps, Dame Pluie continue à creuser les nids de poule. Il y a également ceux qui habitent du côté d’Andranobevava, qui doivent emprunter une seule voie, car l’autre est fissurée au point de ressembler à un escalier. A Soanierana, les usagers sont sidérés par le remblai d’une portion de route qu’un particulier a effectué, fermant l’accès de la route aux véhicules, alors que celle-ci, sous les effets de la pluie et de l’érosion, a empiré et le trou est devenu encore plus important.

Responsabilité. Les exemples pleuvent, partout dans la ville, à Anosy comme à Ambatonakanga, rue en pavé ou en bitume, tout est en état de dégradation. Et avec les averses quotidiennes, conjugué à cela l’inexistence tout court d’éclairage des poteaux, conduire à Antananarivo c’est comme jouer à un jeu vidéo. Lorsque le soir, la ville sombre dans la nuit noire, et que les rues sont toutes aussi noires, noyées dans des torrents d’eau – puisque les canalisations sont soit bouchées soit inexistantes également – les automobilistes doivent se remémorer au millimètre près où sont les trous, les gouffres et les dalles ouvertes, sous peine de tomber dedans et de se blesser, ou du moins de détériorer leurs véhicules. On se demande alors où et que fait la commune urbaine d’Antananarivo.

Anjara Rasoanaivo

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