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samedi, mai 10, 2025
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Affaire Patrick Rakotomamonjy : La ministre de l’Éducation défend le président de la République sur l’indépendance de la justice

Alors que l’affaire du Colonel Patrick Rakotomamonjy continue d’alimenter les débats sur la séparation des pouvoirs, la ministre de l’Éducation nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, est montée au créneau pour défendre le président de la République face aux accusations d’ingérence dans le fonctionnement de la justice. Juriste de formation et magistrat de carrière, la ministre de l’Éducation nationale a rappelé, dans une publication sur Facebook, les principes fondamentaux inscrits dans la Constitution concernant l’indépendance du pouvoir judiciaire. Elle distingue clairement les statuts des magistrats du siège et ceux du parquet : « Le juge du siège est indépendant. Il ne peut recevoir d’instruction d’aucune autorité, y compris du parquet. Il n’est même pas tenu de suivre l’avis du ministère public dans ses décisions », a-t-elle affirmé.

En revanche, souligne-t-elle, « le parquet, ou ministère public, ne jouit pas de cette même indépendance. Il est placé sous l’autorité hiérarchique du ministère de la Justice, qui relève du pouvoir exécutif ». Toutefois, précise-t-elle, cette subordination ne signifie pas une soumission totale. « Lors des audiences, les procureurs restent libres d’exprimer leurs conclusions selon leur conscience. », soutient-elle. La ministre a également tenu à « éclaircir » les faits dans l’affaire de la femme du colonel Patrick Rakotomamonjy qui a été placée en détention. Dans ce cas, explique-t-elle, le ministère de la Justice a demandé au parquet de ne pas faire opposition à la décision du juge du siège, qui avait accordé la liberté provisoire. « C’est une procédure légale, conforme à la Constitution et aux textes en vigueur », insiste-t-elle, contestant ainsi les accusations d’intervention arbitraire.

Sur la question de l’implication directe du président de la République dans l’affaire de Patrick Rakotomamonjy, notamment après ses déclarations médiatiques récentes, Marie Michelle Sahondrarimalala est catégorique : « Je n’ai pas entendu le président de la République donner un ordre à la justice ». Elle rappelle que le chef de l’État n’a fait qu’exprimer une opinion personnelle, en citant un principe moral selon lequel « le crime du père n’est pas celui de l’enfant. »

Rija R.

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2 Commentaires

  1. Cette dame est très mal placés pour donner des leçons de droit constitutionnel . On ne l’a pas enseigné certainement la séparation des pouvoirs et cela explique tout sur ces pratiques d’embrigadement du personnel de l’éducation nationale lors des élections présidentielles pour soutenir un candidat hors-la loi sous le coup de l’article 54 !

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