Une macabre découverte a bouleversé le quartier d’Antohomadinika IVO dans la nuit du samedi 10 mai, aux environs de 23h30. Le corps sans vie de Raissa, une fillette de seulement 8 ans, a été retrouvé dans un canal, dissimulé à l’intérieur d’un sac. Alertées, les autorités se sont rapidement rendues sur les lieux pour procéder aux premières constatations.
L’examen du corps a révélé une scène choquante : la victime était entièrement nue. Cette observation renforce la thèse d’un homicide, bien que l’identité du ou des auteurs demeure, pour l’heure, inconnue.
Les éléments relevés sur place orientent l’enquête vers un possible acte de vengeance. Quelques heures avant cette découverte tragique, la famille de Raissa avait signalé sa disparition sur Facebook, indiquant qu’elle n’avait plus donné signe de vie depuis 16 heures.
Alors que les recherches s’intensifiaient, un message glaçant est venu répondre brutalement aux angoisses des proches. Selon le témoignage de la sœur aînée, une lettre a été déposée sur le rebord de la fenêtre de leur maison. Ce sont des enfants du voisinage qui ont aperçu le billet et averti la famille.
Le contenu du message était effroyable : il indiquait que le corps de Raissa se trouvait dans le caniveau situé juste en face de leur domicile. Plus inquiétant encore, le message laissait entendre que d’autres actes de vengeance pourraient suivre.
Lors des premières investigations, la police a confirmé l’existence de ce message. La piste d’un enlèvement suivi d’un meurtre par vengeance semble ainsi se préciser.
Après les constats d’usage, le corps de la petite Raissa a été transporté par le Bureau municipal d’hygiène de la Commune urbaine d’Antananarivo à la morgue d’Ampefiloha. Une autopsie sera pratiquée afin d’apporter des éléments déterminants à l’enquête, désormais confiée à la Brigade criminelle d’Anosy. Les enquêteurs s’emploient à faire toute la lumière sur ce crime odieux et à identifier les responsables de cet acte barbare.
T.M.
