
Le drame entourant le meurtre de la jeune Raissa connaît un nouveau tournant. À l’issue d’interrogatoires menés jusque tard dans la soirée, le parquet a décidé de placer en détention provisoire trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire tragique : la grand-mère de la victime et deux adolescents de 16 ans. Âgée de 68 ans, la grand-mère de Raissa a été incarcérée à la prison d’Antanimora, après que des éléments recueillis lors de l’enquête ont éveillé de lourds soupçons sur son implication. Elle vivait avec l’un des deux mineurs également mis en cause, qui a lui aussi été placé derrière les barreaux dans la même maison d’arrêt. Le second adolescent, également âgé de 16 ans et proche de la famille, a été arrêté et incarcéré à son tour. Tous deux devront désormais répondre à des accusations qui pèsent sur eux, aux côtés de la grand-mère. Selon des informations recueillies, les trois suspects ne sont pas les seuls à éveiller les soupçons. Deux hommes, présentés comme étant des membres de la famille, avaient récemment rendu visite à la grand-mère de Raissa. Leur véritable lien familial reste incertain, et seule la grand-mère semble les connaître. Depuis la disparition de Raissa, ces deux individus sont introuvables. D’après les proches, ils seraient chercheurs de pierres précieuses à Ankazobe, ce qui alimente une inquiétante hypothèse : celle d’un sacrifice rituel. En effet, au-delà de la piste d’un règlement de comptes familial, les enquêteurs n’écartent pas la possibilité d’un meurtre rituel, où le sang de la fillette aurait pu être utilisé dans le cadre d’un rituel occulte. Une thèse glaçante, mais que certains éléments du dossier ne permettent pas encore d’infirmer.
Face à ce drame, la population ne reste pas silencieuse. Ce matin, les habitants du quartier de Raissa, ainsi que ceux de Tricha, une autre jeune fille de 17 ans, récemment assassinée aux 67Ha ont manifesté à Anosy. Brandissant des banderoles, ils ont exprimé leur colère et leur désarroi. « Le sang de Raissa ne doit pas couler en vain », ont-ils scandé, réclamant justice et vérité.
Avant son inhumation prévue dans l’après-midi, le corps de Raissa a été symboliquement conduit devant le palais de justice d’Anosy. Ce passage, lourd de sens, a été voulu par la famille comme une ultime demande de justice pour leur enfant, victime innocente d’une violence inqualifiable. Un hommage religieux a ensuite été rendu à l’église catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Isotry, dans un dernier adieu empreint d’émotion.
Yv Sam
Commenter :tena mampalaelo ny zavamisy,na inona lonilony sy ady eo @fianakaviana na fiarahamonina tsy azo ekena ny famonoana sady feno habibiana toa ireny,tena marary ny fiarahamonina,mbola misy fanahy ve fa tena mivadika biby ny olona?Tsy mahataitra tsony we misy mamono @fomba feno habibiana,tokony mba andraisana sazy tena henjana reo mamono olona @fomba feno habibiana.ny mpangalatra omby zao we omena sazy henjana 15 taona,d we ts mahazo miverina eny @fiarahamonina mandritra ny 25 taona?Mba jereo ny mpamono olona fa mafy zani mamoy zanaka,anabavy.zandry zany,tsy we narary fa sotasota,na mamono akoho ary ngamba sarotra?