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lundi, mai 19, 2025
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VIH/SIDA : Manques d’intrants de prévention, de dépistage et de traitement 

Le Task force régional d’Atsimo-Andrefana et les organisations de la société civile. (photo Rohy)

Le mouvement Rohy alerte sur les manques d’intrants de prévention, de dépistage et de traitement pour les populations clés les plus exposées aux risques et les personnes vivant avec le VIH à Toliara . Des engagements ont été établis par la suite avec le Task force régional Atsimo-Andrefana et les organisations de la société civile afin de trouver des solutions concrètes. 

Le mouvement de la société civile Rohy tire la sonnette d’alarme à travers cinq alertes majeures sur l’accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement pour les Populations clés les plus exposées aux risques (PCPER) et les Personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Suite aux six mois d’observation allant de la période d’octobre 2024 à mars 2025 à Toliara, il a  fait part de l’accès limité des PCPER aux moyens de prévention et aux services de dépistage, accès aléatoire des PVVIH aux Antirétroviraux (ARV) malgré la disponibilité des stocks, accès limité des PVVIH au service de comptage de la charge virale, discrimination et stigmatisation des populations clés qui forment une barrière d’accès aux services. 

Accessibilité

La prévention reste la solution la plus efficace dans la lutte contre le VIH/Sida. Toutefois, selon les résultats de cette enquête, des problèmes d’approvisionnement en préservatifs ont été constatés au sein des drop-in center, bars, hôtels et centres de santé de base (CSB). «Les préservatifs sont indisponibles dans 73,9% des visites (soit 17/23) réalisés dans les DIC. Ils sont également indisponibles dans 26,8% des visites (soit 11/41) réalisés dans les sites de rencontres notamment les bars, les hôtels ainsi que dans 8,3% des visites (soit 2/24) réalisés dans les CSB », rapporte le mouvement Rohy. D’après toujours ce rapport, il faut plus de 60 jours d’attente pour l’approvisionnement et les organisations de la société civile ont également relevé des ventes illicites des préservatifs destinés à la distribution gratuite. Concernant le traitement antirétroviral (ARV), 36,7% des 30 PVVIH enquêtées ont signalé une coupure occasionnelle dans les six derniers mois. 

Recommandations

Suite aux résultats de six mois d’observation, des engagements ont été établis avec le Task force régional Atsimo-Andrefana et les OSC afin de trouver des solutions concrètes. Au niveau des autorités publiques et des prestataires de santé, il faut effectuer l’envoi à temps des bons de commande pour chaque période trimestrielle, la formation des prestataires de santé sur le circuit et la gestion d’intrants sur le VIH et l’accélération des résultats pour les laboratoires d’analyse. Au niveau des OSC, il y a le renforcement des actions de plaidoyer auprès des décideurs sur la restauration du stock, la vulgarisation et la conscientisation des citoyens sur les enjeux du VIH SIDA,  l’accès aux données relatives au VIH/SIDA ainsi que l’accès des citoyens aux services de santé de qualité. 

Narindra Rakotobe

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