- Publicité -
dimanche, juin 8, 2025
AccueilEconomieFilière riz : « La Production avoisine les 5 millions de tonnes...

Filière riz : « La Production avoisine les 5 millions de tonnes »

Madagascar est maintenant en pleine période de soudure mais la quantité de riz produite est suffisante pour approvisionner le marché.

La production rizicole était bonne pour cette année comparée à la dernière campagne de récolte. En effet, « une hausse de l’ordre de 8 à 10% de cette production a été observée. Ce qui amène à une quantité avoisinant les 5 millions de tonnes de paddy », a exprimé Andry Rakotovao, le Président de la Plate-forme de la Concertation de la Filière Riz, lors d’une entrevue avec la presse, hier. Les régions d’Alaotra Mangoro, de Boeny et de SOFIA sont les zones les plus productrices, d’après ses explications.

Stocks de sécurité. Les prix du paddy, auprès des producteurs, étaient en fait incitatifs. D’après les dernières statistiques publiées par l’Observatoire du Riz, ce produit de première nécessité se vend en moyenne à 700 Ariary le kilo sauf dans les régions de Menabe et de DIANA où le prix du paddy s’affiche respectivement à 525 Ariary/kg et à 1 350 Ariary/kg. Notons que Madagascar est maintenant en pleine période de soudure. Cette période s’étale précisément sur six mois à peu près, soit entre octobre et mars ou avril de l’année. « Mais la quantité de riz produite s’avère encore suffisante pour y faire face. Par contre, il est toujours nécessaire de reconstituer des stocks de sécurité pour pouvoir prévenir les risques de catastrophes climatiques surtout les cyclones qui s’intensifieront prochainement », a-t-il soulevé. Parlant de la commercialisation du paddy sur les marchés, aucun problème d’approvisionnement n’a été pour l’heure constaté malgré le fait que la saison de pluie rend difficile le séchage et l’évacuation du produit au niveau des zones de production.

Opportunistes. Quant aux opérations d’importations, le président de la Plate-forme de Concertation sur la filière Riz a souligné que les importateurs traditionnels et formels se montrent un peu prudents face aux opportunistes surtout en cette période de soudure. « On ne sait pas d’où ils disposent de moyens de financement leur permettant d’importer du riz et d’en vendre à moindre coût sur le marché national », se demande-t-il. Ces opportunistes, comme leur nom les indique, saisissent tout simplement l’occasion pour effectuer ce genre d’opération puis ils disparaissent, et ce, sans payer le fisc. A cet effet, « les importateurs traditionnels de riz se contentent de réduire jusqu’à moitié la quantité à acheter sur le marché international », a-t-il conclu.

Navalona R.

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser