
À la suite du déplacement présidentiel à Ankilimaliniky samedi dernier, lors duquel il a éclairci certaines zones d’ombre à propos du projet Base Toliara, le ministre des Mines, Olivier Herindrainy Rakotomalala, a aussi pris la parole mardi dernier. Il a clarifié certaines allégations et répondu aux critiques persistantes, notamment celles émises par le député Siteny Randrianasoloniaiko.
Dans une vidéo publiée mardi matin, le membre du gouvernement a affirmé que « La science est exacte et ne ment pas ». Il a ainsi voulu rétablir la vérité sur les aspects techniques et environnementaux du projet minier, en soulignant que « dans ce projet, la moyenne de la profondeur est de 15 mètres pour extraire les sables minéralisés au niveau de l’unité de sable supérieure ». Il a soutenu que « ces données ont fait l’objet d’une étude scientifique ». Et de marteler « il s’agit de la vérité, et nul besoin que le président de la République m’y contraigne. D’ailleurs, je peine à croire qu’il puisse jamais agir de la sorte ».
Face aux accusations liant le projet à une atteinte à l’environnement, Olivier Herindrainy Rakotomalala a été catégorique. « Le permis de Base Toliara ne concerne pas la réserve protégée de Baobab à Toliara », souligne-t-il. Il a rappelé que des coordonnées géographiques précises délimitent la zone d’exploitation autorisée et « le système informatique du Bureau du Cadastre Minier rejette formellement toute demande de permis minier qui viole une zone protégée », a-t-il insisté. Pour étayer son propos, le ministre a évoqué le cas d’Ivohibe, où des exploitants miniers illicites opérant dans une zone protégée ont été expulsés par les autorités. Une manière de montrer que les autorités ne transigent pas lorsqu’il s’agit de préserver les zones sensibles.
Dans un contexte où le projet Base Toliara continue d’alimenter le débat, le ministre des Mines appelle à la responsabilité collective. « Il convient de s’abstenir de relayer des informations infondées, susceptibles de nuire au développement », a-t-il plaidé. Alors que les contestations et les divergences persistent au niveau des élus à Toliara, cette sortie du ministre vise à couper court aux rumeurs, mais aussi à affirmer la volonté de l’État de poursuivre le projet dans le respect strict des normes environnementales et juridiques.
Rija R.
Ce petit ministre parachuté par vazimbakely de l’AVI raisonne encore s’il était un étudiant à la cité universitaire de Paris avec comme seuls interlocuteurs des GENA Africains . On veut tout simplement qu’il joue la transparence sur les cahiers de charge avec avec une étude d’impact environnemental manarapenitra ( s’il y en a ?! ) . D’ailleurs il doit méditer sur les conclusions concernant le projet BASE TULEAR de Stéphan NARISON un physicien de renommée mondiale , une vraie référence en la matière .
L’extraction de l’ilménite utilisé principalement dans l’industrie des pigments, de la céramique, ou des alliages, a des effets polluants significatifs à différents niveaux. Voici un résumé des impacts environnementaux liés à leur exploitation:
1. Impacts sur les sols et les écosystèmes .
2. Contamination des eaux .
3. Pollution atmosphérique .
4. Déchets miniers
5. Risques pour la santé humaine +++ .
L’extraction des terres rares est hyperpolluante avec des risque de cancers .
• Exposition aux métaux lourds :
• Les populations locales, ainsi que les travailleurs des mines, peuvent être exposés à des concentrations élevées de métaux lourds dans l’air, l’eau ou le sol, augmentant les risques de maladies chroniques.
• Contamination alimentaire :
• La pollution des eaux et des sols peut affecter les cultures et la pêche, exposant indirectement les populations aux toxines.
Déjà pour accepter ce poste ministériel avec un Rainilainga Radomelina Ratandrametaka Rainidedaka comme FILOU VAZAHA TARATASY montre bien qu’ils sont au même niveau de raisonnement intellectuel surtout tian-kely sy voninahitra !