
Quatre projets de création d’Aires marines protégées (AMP) ont été sélectionnés pour bénéficier d’un financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), dans le cadre du projet GEF6-AMP, mis en œuvre par le ministère de l’Environnement et du Développement durable.
Il s’agit notamment de l’AMP Sorkay de Sainte-Marie, de l’AMP de la Baie d’Antongil, de l’AMP Tandavandriva Nosy-Be et de l’AMP Atimo Vata’e dans l’Androy. Ces sites ont été choisis pour leur biodiversité exceptionnelle et leur statut d’écosystèmes à la fois riches et menacés. Parlant de l’Aire Marine et Terrestre Protégée à Sainte-Marie, dite Sorkay, un financement d’environ 1,2 milliard d’Ariary provenant du projet GEF6-AMP, est alloué pour sa création, et ce, pour une période d’exécution de 19 mois. Cette convention de financement a été signée entre le projet GEF6-AMP, l’ONG GRET et la FAPBM (Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar) en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement à Sainte Marie. « Cela fait suite à la demande de la population locale d’installer une Aire Protégée marine et terrestre dans cette île. L’étape finale est la validation en Conseil du gouvernement de ce projet ainsi que la signature du contrat de délégation de cette nouvelle Aire Protégée », a évoqué le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, lors de cette cérémonie.
750 000 ha
D’aucuns reconnaissent que la future Aire Protégée Sorkay constitue un joyau de biodiversité marine et terrestre étalé sur une superficie de 265 000 hectares, reconnue comme une zone d’agrégation majeure pour les baleines à bosse dites Megaptera novaeangliae. « Chaque année, ces géants des mers viennent s’y reproduire, faisant de leur présence la principale attraction touristique de l’île et une source de revenus vitale pour les populations locales. Au-delà des baleines, les habitats marins de Sainte-Marie sont également exceptionnels, abritant 4 100 hectares de récifs coralliens et 182 hectares de mangroves. Cette richesse biologique fait de l’île une zone marine fortement susceptible d’être reconnue comme une Zone Clé pour la Biodiversité (Key Biodiversity Area – KBA) par l’Union Internationale de la Conservation de la Nature. D’où l’importance cruciale de sa protection », a-t-on appris. « La signature de cette convention de financement marque le début des activités à réaliser en vue de l’obtention du statut définitif de cette AMP. Il s’agit entre autres, des activités de conservation, des activités de suivi écologique, la restauration environnementale et le renforcement de capacité des associations locales qui vont assurer la gestion de cette Aire Protégée », a expliqué le ministre de tutelle. Cet événement représente une avancée majeure pour le projet GEF6-AMP. Son objectif consiste à consolider le réseau des Aires Marines Protégées (AMP) de Madagascar et étendre la superficie totale des AMP de Madagascar à au moins 750 000 hectares d’ici 2026.
Navalona R.
Arretez enfin de financer le regiem. Madagascar a les moyens de les financer par eux meme, sous condidtions que vous tirez l’agent etrangers de la tete de l’Etat. Puis vous pouuvez meme degager aussi, Mesdames. Ca ne vous interesse pas de vous occuper de votre maison, de votre an-trano ?