


La question de la confiance accordée à l’organisme chargé des élections refait surface dans le débat public.
Presque deux ans après l’élection présidentielle de novembre 2023, les plaies politiques peinent à se refermer. Vendredi dernier, Arsène Dama, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a pris la parole pour défendre les décisions de l’institution qu’il dirige, dans un contexte encore marqué par le boycott de cette élection par les principaux candidats de l’opposition et par des accusations persistantes d’irrégularités.
Pour la première fois depuis ce scrutin controversé, Arsène Dama est revenu en détail sur la posture de la CENI à cette période charnière. Il a affirmé que la Commission a agi dans le strict respect des principes républicains, et a justifié lors d’une émission télévisée diffusée vendredi dernier, la tenue du scrutin malgré le climat tendu. « Nous avons pris la décision de mener à son terme le processus électoral en cours et d’organiser l’élection présidentielle en 2023, dans un souci de faire prévaloir l’État de droit et d’assurer le respect des principes républicains. La souveraineté appartient au peuple », a-t-il martelé.
Illégitime
Cette déclaration intervient alors que deux figures majeures de la vie politique, les anciens présidents Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, ont publié un communiqué commun dénonçant une fois de plus les « irrégularités et un taux de participation très bas » ayant entaché l’élection de 2023. Tous deux faisaient partie du collectif des candidats ayant boycotté ce scrutin, qu’ils continuent de juger « illégitime ». Leur position réitère une ligne de fracture durable entre les institutions en place et une partie significative de la classe politique.
Face à ces critiques, Arsène Dama n’a pas esquivé. Il a clairement affirmé que la CENI n’était pas compétente pour trancher sur la validité des candidatures, citant la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) comme seule autorité habilitée à valider la liste des prétendants à la magistrature suprême. Il a rappelé que cette dernière avait bien validé la candidature d’Andry Rajoelina, et ce malgré sa double nationalité française et malgache, réélu en 2023 malgré le boycott d’une frange de l’opposition.
Contre-productifs. Le président de la CENI a également lancé une attaque directe contre les anciens candidats contestataires, accusés d’avoir affaibli eux-mêmes leur position. « Nos démarches ne s’inscrivent manifestement pas dans la même logique que celles des membres du collectif de candidats. S’ils avaient véritablement eu pour objectif de faire front commun contre Andry Rajoelina, une stratégie d’union aurait été la voie la plus cohérente. Or, tel n’a pas été le cas. À mes yeux, ils ont compromis eux-mêmes leurs chances par des choix contre-productifs », a-t-il lâché, dans un ton inhabituellement franc.
Cette sortie médiatique, au-delà de la volonté de clarification, met en lumière la persistance d’un climat de défiance entre la CENI, garante du processus électoral, et une opposition qui continue de contester la légitimité du pouvoir en place. Deux ans après, le débat sur le bien-fondé du boycott de 2023 demeure vif, tout comme les questions sur l’efficacité des institutions à garantir un processus réellement inclusif.
Rija R.
Il n’y a rien à discuter Rainilainga est un président illégal et illégitime . L’élection présidentielle de 2023 est une anomalie historique avec une CENI sous ordre , une HCC inféodée et une justice corrompue . Point final .
Arriver en ordre dispersé et se comporter comme des crabes en panier ne pouvait aboutir à des résultats fiables.
Par crainte de se faire juger sur le terrain de jeu, il est facile de chercher à confondre tout et son contraire; de se défausser… etc.
La dichotomie est bien là: ici, c’est le débat sans fin et animé; là, c’est le combat averti.
L’erreur et le faux viennent du fait de considérer les partisans des urnes comme
le troupeau de moutons.
A chaque tête de pipe d’apprendre à conjuguer au présent et non seulement au passé simple.
Je dirai plus que c’est un guignol qui se masturbe de niaiseries avec son pseudo de faux-cul !
Des divagations floues sans idées motrices claires résultant d’une fausseté établie d’un PANTIN de ce régime pourri !