
La ville de Toamasina connaît actuellement une certaine métamorphose impulsée par la nouvelle équipe dirigeante.
Rendre à Toamasina sa grandeur d’antan. C’est ainsi que l’on peut résumer la vision qui anime actuellement le nouveau maire élu Andriafanomezantsoa Lova Alain. Une vision qui s’est manifestée par plusieurs mesures prises ces derniers mois et des objectifs à courts, moyens et longs termes. L’assainissement de la capitale économique de Madagascar fait partie des priorités de cet élu. « La ville n’est plus ce qu’elle était. L’insécurité a connu un niveau jamais observé, la ville était très sale et l’harmonie n’y était plus. Il fallait agir et prendre ses responsabilités face à ce déclin », nous a-t-il confié. Et pour cela, le maire (et son équipe) se conforme aux lois et règlements en vigueur. Une approche tout à fait normale, voire naturelle pour ce magistrat de carrière qui dispose d’une quinzaine d’années d’expériences. Mais qui n’est pas forcément du goût de certaines tendances habituées à l’anarchie et au non-respect des normes.
Palpables
Quatre mois après avoir pris ses responsabilités, l’équipe d’Andriafanomezantsoa Lova Alain affiche quelques résultats tangibles. Bazarikely s’est vue débarrassé de ses ordures, l’ouverture de plusieurs rues et routes dans plusieurs quartiers a permis de fluidifier la circulation. A cela s’ajoute la récupération de plusieurs domaines publics (qui s’est fait avec contrepartie pour les personnes concernées) ou encore la réfection de plusieurs tronçons de routes. « D’ici le mois de décembre prochain, les rues et routes de Tamatave devraient être réhabilitées complètement », a-t-il lancé avec confiance. Cette volonté d’assainir Toamasina touche également la gouvernance au sein même de la commune urbaine. « Il y a de cela trois semaines, j’ai sollicité la direction régionale du Bianco pour nous aider à asseoir la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption à l’Hôtel de Ville », a noté Andriafanomezantsoa Lova Alain. Avant de conclure « le changement doit commencer par nous, ici au niveau de la commune. »
José Belalahy