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samedi, juin 21, 2025
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« Za mahasaky » : Un concours national de plaidoyer pour les jeunes

La participation des jeunes Malgaches à la vie démocratique, notamment aux élections et aux autres espaces de décision, reste encore très faible. C’est dans ce contexte que le projet « Za mahasaky » a vu le jour, avec pour objectif principal de promouvoir l’implication des jeunes et des femmes dans les processus démocratiques du pays. C’est dans ce cadre également qu’un concours national de plaidoyer « Za mahasaky » a été officiellement lancé hier au QG des jeunes à Ankorondrano grâce au financement du Fonds pour la consolidation de la paix mis en œuvre par l’UNFPA. L’initiative s’articule autour de trois thématiques majeures : les élections, l’égalité des genres et les droits des citoyens. Les jeunes entre 15 et 35 ans sont autorisés à participer à ce concours si les inscriptions sont clôturées le 13 juillet. Ils sont invités à choisir entre ces trois thèmes, faire une vidéo courte d’une minute au maximum et de poster cette vidéo sur leur compte « facebook », « instagram » ou « tiktok ». La vidéo qui enregistrera le plus grand nombre de « like » sera le/la gagnant(e) du concours.

 Engagement

Ce concours vise à offrir une tribune aux jeunes, afin qu’ils puissent s’exprimer sur les enjeux liés à la prise de décision publique. En effet, la réalité actuelle montre un désintérêt croissant des jeunes pour la politique, ce qui freine considérablement leur engagement citoyen. Or, à Madagascar, les jeunes représentent 65% de la population. Leur mobilisation pourrait constituer un levier puissant de renouvellement du leadership politique à condition, toutefois, qu’ils bénéficient de formations adéquates et d’outils leur permettant de devenir des citoyenspleinement engagés. « Notre objectif c’est d’avoir davantage de jeunes participants à la gestion des affaires publiques, et notamment tout ce qui concerne l’élaboration des plans de développement. Faire en sorte que les jeunes soient dotés de capacité pour pouvoir exprimer leurs préoccupations », selon le représentant adjoint de l’UNFPA, Ngoy Kishimba.

Narindra Rakotobe

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