95 pays ont signé une déclaration ambitieuse à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) à Nice.
Réduire la production de polymères plastiques primaires, éliminer progressivement les plastiques les plus problématiques, renforcer la conception de produits respectueux de la santé et de l’environnement, mobiliser des financements conséquents et garantir un traité évolutif, adapté aux avancées scientifiques. Tels sont les engagements des 95 pays signataires d’un traité juridiquement contraignant pour enrayer la pollution plastique à l’échelle mondiale. L’initiative entend permettre de faire face aux 460 millions de tonnes de plastiques produites chaque année, et surtout compte tenu d’une projection alarmante de triplement d’ici 2060.
Problématique
À Madagascar, si la volonté politique existe, les moyens demeurent limités. Le pays a interdit les sacs plastiques à usage unique en 2015. Une première étape saluée, mais sur le terrain, leur prolifération persiste. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer la situation. L’on évoque le manque de contrôles, d’infrastructures de traitement et d’alternatives accessibles. Les opportunités sont pourtant là : développement d’une filière de recyclage locale, valorisation des matériaux biodégradables issus des ressources naturelles de l’île, ou encore implication des communautés dans une économie circulaire.
José Belalahy
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