
Au moins deux filières alimentaires souffrent des conséquences des récents cas d’intoxication alimentaire survenus dans plusieurs localités de Madagascar.
Le constat est amer. Suite aux plusieurs cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans plusieurs localités de Madagascar, ayant causé de nombreux décès et des cas d’hospitalisation, et la psychose qui s’en est ensuivie, les acteurs de la filière charcuterie et les marchands de certaines huiles assistent à une forte baisse de leurs ventes. En effet, les consommateurs, préfèrent s’abstenir de consommer ces produits, à cause des flux d’informations incriminant ces types de produits, d’une part, et faute d’être suffisamment rassurés quant à la consommabilité de ces produits, en dépit des fortes opérations de communication tentant de rassurer les consommateurs. Au grand désespoir des charcutiers qui enregistrent d’importants manques à gagner. « Les ventes sont en chute libre. Nos carnets de commandes sont vides : zéro commande depuis dix jours », déplore amèrement un fournisseur de charcuterie auprès de plusieurs grandes épiceries et restaurants dans la capitale. Les ventes de certaines huiles suivent la même tendance : les ventes sont en forte baisse. Certains charcutiers envisagent de suspendre leurs activités, momentanément, le temps que la psychose s’estompe.
Hanitra R.