Dans la nuit du 30 juin, les policiers du commissariat de la Sécurité publique de Farafangana, dans la région Sud-Est, ont reçu des informations d’une source anonyme et fiable concernant un groupe de bandits qui planifiaient une attaque dans le quartier d’Andranomakoko, situé dans la commune urbaine de Farafangana. Une fois alertés, ils se sont rendus sur les lieux pour vérifier ces informations. Ils ont confirmé la présence de plusieurs individus suspects rassemblés à l’endroit indiqué. Dès qu’ils ont aperçu les policiers, les bandits ont immédiatement ouvert le feu. Une fusillade a éclaté, et certains des criminels ont tenté de s’échapper. Au cours de l’échange de tirs, l’un des braqueurs a été abattu. Ses complices ont réussi à prendre la fuite, et les recherches sont toujours en cours pour les retrouver. Un fusil de fabrication locale et des munitions, utilisés par le bandit mis hors d’état de nuire, ont été retrouvés sur lui. Cet incident met en lumière la propagation des attaques à main armée violentes, auparavant plus fréquentes dans la capitale, qui touchent désormais également les régions.
T.M.