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samedi, juillet 5, 2025
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France – Madagascar : Un différend sur la souveraineté des îles Éparses     

La deuxième session de la Commission mixte France-Madagascar sur les îles Éparses s’est tenue lundi dernier dans les salons du Quai d’Orsay, à Paris. Co-présidée par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et son homologue malgache, Rafaravavitafika Rasata, cette rencontre a donné lieu à un communiqué conjoint évoquant un dialogue « respectueux et constructif ». Toutefois, le différend territorial entre les deux pays demeure inchangé.

Actions unilatérales

Depuis sa création en 2019 à l’initiative des chefs d’État des deux nations, la Commission vise à gérer pacifiquement ce contentieux historique portant sur les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, situées dans l’océan Indien. Lors de cette deuxième session, la délégation malgache a proposé la suspension des actions unilatérales françaises dans les zones concernées, ainsi que l’élaboration d’une feuille de route commune incluant un mécanisme permanent de concertation, un calendrier partagé et des réunions régulières.

Troisième session

La France, tout en « prenant note » de ces propositions, n’a pas donné son accord quant à leur mise en œuvre et a réaffirmé sa souveraineté sur les îles. Le communiqué officiel s’est abstenu d’employer les termes « Îles Éparses » ou « Îles malagasy ». Par ailleurs, les deux délégations ont abordé la question de la préservation de la biodiversité dans ces territoires. Paris a suggéré plusieurs axes de coopération portant sur la protection de l’environnement, la recherche scientifique, l’économie bleue, la sécurité maritime et la lutte contre la pêche illégale. De son côté, Antananarivo a réitéré ses revendications, notamment un accès sans restriction pour ses pêcheurs dans les zones maritimes environnantes et une participation effective de ses chercheurs aux projets locaux. Là encore, la partie française s’est limitée à « prendre note » de ces demandes. Malgré l’absence d’avancées concrètes, les deux pays ont salué la qualité des échanges et ont exprimé leur volonté de poursuivre les discussions « dans le respect des positions respectives ». Une troisième session est d’ores et déjà prévue à Madagascar, la date restant à fixer par voie diplomatique.

Recueillis par Julien R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Commenter :2resolution decisives pour l’argumentaire juridique MALAGASY,elle adopte la resolution 34/91de l’AGNU du 12decembre1979dans laquelle elle rappelle sa resolution 1514(XV)qui affirme un DROIT A LA DECOLONISATION.deplus,il reaffirme la necessite de respecter scrupuleusement L’UNITE NATIONALE ET L’INTEGRITE TERRITORIALE D’UN TERRITOIRE COLONIAL AU MOMENT DE SON ACCESSION A L’INDEPENDANCE et « invite le Gouvernement francais a entamer sans plus tarder des negociations avec le Gouvernement MALAGASY en vue de la reintegration des iles precitees,SEPAREES ARBITRAIREMENT DE MADAGASCAR »Cette resolution de1979sera confirmee par la resolution35/123 du11decembre1980.Sur le plan politique,cela reste plus delicat puisque la resolution 34/91a ete adopte a93VOIX contre7.Ces resolution,en tant qu’actes de droit derive de l’ONU,temoignent d’une position de la COMMUNAUTE INTERNATIONALE et precisement des pays du tiers monde devenu majoritaire a l’AGNU,qui reclament un droit plus clairement oriente dans le sens DECOLONI

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