La voix du peuple, relayée par le KMF/CNOE – éducation citoyenne, s’élève une fois de plus pour exiger des réponses claires et des responsabilités assumées. Dans un communiqué publié hier, le 8 juillet 2025, l’organisation interpelle directement les autorités. « Connaître la vérité est une nécessité vitale, tant pour ceux qui gouvernent que pour les gouvernés », a-t-on soutenu. Face à la psychose qui gagne la population, entre les rumeurs d’intoxications alimentaires, les informations contradictoires sur des produits de grande consommation, notamment certaines marques d’huile, et le silence radio des institutions compétentes, la méfiance s’installe. Le KMF/CNOE pose une question simple mais lourde de conséquences : que s’est-il réellement passé ? L’opinion publique attend toujours des explications précises et officielles concernant les cas d’empoisonnements signalés dans plusieurs localités. Faut-il encore oser aller au marché, ou participer à des festivités, sans craindre pour sa santé ?
Droit fondamental
Dans un contexte social déjà marqué par des coupures d’eau et d’électricité récurrentes, la situation empire. Les employés de la JIRAMA eux-mêmes réclament une audience avec le président de la République pour exposer leurs préoccupations. Le KMF/CNOE souligne ici que seule une communication ouverte et sincère peut désamorcer les tensions et éviter l’enlisement. Pour le KMF/CNOE, la vérité n’est pas un luxe, mais un droit fondamental, le socle même de toute démocratie et du développement durable. L’organisation exige, sans ambages, la publication immédiate d’informations claires, précises et vérifiées par les autorités compétentes. Le peuple, selon elle, « est affamé de justice, assoiffé de vérité ».
Julien R.
