Lors d’une déclaration ce mardi à Andoharanofotsy, Henintsoa Rakotoarimanana, dit « Tôta », président de l’Association des Clubs de Football Élite de Madagascar (CFEM), a révélé que des instances internationales supérieures ont requis des explications sur les échauffourées, suite aux incidents survenus lors du récent match de la World Cola Pureplay Football League. Ces troubles, largement relayés sur les réseaux sociaux, ont terni l’image de ce match organisé sous l’égide de la CFEM. Sortant de son silence, Tôta a tenu à clarifier le rôle de la CFEM dans l’organisation des compétitions. « Nous nous limitons à coordonner le calendrier des matchs. La désignation des arbitres relève exclusivement de la Fédération Malgache de Football (FMF) », a-t-il précisé. Il a également pointé du doigt certains membres des comités de la FMF, propriétaires de clubs, qui interfèrent dans des décisions ne leur incombant pas, comme le choix des stades ou les déclarations contre les équipes adverses, créant ainsi des tensions inutiles.
Pour éviter de nouveaux débordements, la CFEM a décidé de déplacer toutes les demi-finales retour au stade CNaPS de Vontovorona, prévu ce jeudi. Tôta a salué la qualité de ce terrain et appelé les autorités à entreprendre des travaux de mise aux normes pour obtenir l’homologation de la CAF et de la FIFA, permettant d’accueillir des compétitions internationales comme les qualifications CAN ou la Coupe du Monde. Il a ajouté que, sans stades homologués, comme celui de Barea, les clubs malgaches peineraient à briller sur la scène africaine. Concernant les licences CAF, Tôta a souligné que seules six organisations ont été approuvées par la Confédération Africaine de Football, selon des critères stricts indépendants de la CFEM ou de la FMF. Il propose que seuls les clubs disposant d’une licence CAF concourent pour le titre national et représentent Madagascar en Afrique, tandis que les autres se concentrent sur les compétitions locales.
Heriniaina Samson
