
Depuis sa défaite aux dernières élections législatives, l’ancien Vice-président de l’Assemblée nationale n’a plus fait aucune intervention pour venir aux chevets de sa population.
Le combat contre le paludisme se poursuit à Ikongo. D’après les informations, des médecins venus de Manakara ont débarqué dans la commune d’Ambatofotsy, considérée comme l’épicentre de l’épidémie cette semaine. Il s’agit probablement de la mission spéciale annoncée par le président Andry Rajoelina lors de son récent déplacement à Fianarantsoa. Pour le moment, le paludisme continue de faire des ravages dans cette localité reculée de la Région Fitovinany. Une source locale laisse entendre que depuis le mois de mai, un peu moins d’une centaine de victimes ont été recensées.
Interventions
Cette semaine encore, il y a eu des cas de décès malgré la présence de fortes équipes gouvernementales et médicales dirigées par le Ministère de la Santé Publique et le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC). A souligner aussi la présence sur le terrain de Médecins Sans Frontières. Aides sociales. Pour venir en aide à la population d’Ikongo, le président Andry Rajoelina va également dépêcher sur place ses proches collaborateurs. En effet, d’après les informations, une délégation de la Présidence de la République dirigée par la Direction des Affaires Sociales effectuera une mission à Ikongo du 14 au 18 juillet prochain. Outre les interventions médicales, cette équipe fournira aussi des aides sociales au profit des familles au niveau des communes et fokontany touchés par cette épidémie de paludisme. Une manière pour le président de la République d’exprimer son soutien à la population locale.
Défaite
A noter en revanche le silence assourdissant de l’ancien député d’Ikongo qui a, depuis toujours, été considéré comme le véritable symbole de ce district. L’Ampanjaka a-t-il décidé d’ignorer et de laisser pour compte ses sujets en cette période difficile ? C’est la question que se posent les observateurs. Depuis sa défaite aux dernières élections législatives, Jean Brunelle Razafintsiandraofa a pris lui-même la décision de sombrer dans le mutisme. Aucune sortie médiatique ni aucun message de compassion depuis le début de l’épidémie qui frappe son ancienne circonscription. Un comportement typique des politiciens malagasy qui font tout pour obtenir un seza et qui se montrent toujours présents aux côtés du peuple pendant les périodes électorales mais après une défaite aux scrutins, ils ne se sentent plus concernés par les affaires publiques. Certains affichent même une sorte de satisfaction personnelle quand leur circonscription est confrontée à des problèmes. On espère que ce ne soit pas le cas pour l’Ampanjaka d’Ikongo non moins ancien Vice-président de l’Assemblée nationale en charge de l’ex-Province de Fianarantsoa.
Davis R
Les beaux parleurs se font rattraper généralement par les faits.
Même devant des cas d’épidémie aigue, c’est vogue la galère! A défaut de jugeote.
Tendre l’oreille et écouter le silence et l’indifférence qui font grand bruit de la part des ex ceux-ci , des anciens ceux-là.
Ceux-là même qui font de la pauvreté et de ses facettes un leitmotive politique