
La vision présidentielle sur la priorisation de la protection de l’environnement et de la valorisation du patrimoine naturel se concrétise.
Grâce aux efforts réalisés par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), et Madagasar National Parks, les Forêts humides de l’Atsinanana sont officiellement retirées de la liste du patrimoine mondial en péril.
Signal positif
Approuvé par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni, avant-hier à Paris dans le cadre de sa 47ème, ce retrait officiel marque une étape majeure pour Madagascar et traduit une reconnaissance explicite du travail rigoureux mené par les autorités nationales pour restaurer et protéger ce site naturel d’exception. « Ce retrait est un moment de fierté pour Madagascar. Il couronne un travail de longue haleine porté avec conviction par nos équipes. Mais il nous engage aussi à aller plus loin. Nous devons consolider ces acquis et bâtir un modèle de gestion environnementale solide, durable et souverain », a déclaré le Ministre Max Andonirina Fontaine. Cette décision est, à plus d’un titre, un signal positif pour la Grande Ile. En effet, elle renforce l’image positive de Madagascar mondiale puisque le pays est considéré comme un acteur responsable de la préservation de la biodiversité. Cela rétablit également la crédibilité du pays auprès des partenaires internationaux dont les bailleurs de fonds et les ONG environnementales. Sans compter le fait que sur le plan économique, ce retrait facilitera davantage la relance du tourisme.
Mission accomplie
On rappelle que c’est le MEDD qui a assuré le pilotage technique de l’ensemble du processus en vue de ce retrait. Et ce, en coordonnant les interventions, en mettant en œuvre les actions de restauration écologique, en sécurisant les zones sensibles et en suivant de manière méthodique les engagements de l’État. Une mission accomplie, en somme, pour le jeune ministre Max Andonirina Fontaine qui était à la tête de la délégation officielle de Madagascar à Paris, pour présenter les résultats concrets obtenus sur le terrain, portés par un travail structuré et une gouvernance renforcée. Le ministère de la Culture et de la Communication, autorité nationale compétente pour la Convention du patrimoine mondial, a contribué à l’instruction technique du dossier. Enfin le ministère des Affaires étrangères a mobilisé ses relais diplomatiques pour soutenir l’aboutissement du processus auprès de l’UNESCO. Preuve de la solidarité gouvernementale.
R.Edmond.