La crise a été évitée et le retour à la normale est survenu sans que l’on s’y attende. La grève des employés de la Jirama a fait long feu et tout le monde a repris le travail avant-hier. Le dialogue entre le ministère de l’Énergie et les dirigeants du mouvement a repris et a amené ces derniers à suspendre le mouvement. Ils ont reculé devant les conséquences que pourrait entraîner l’ordre de réquisition, notamment l’utilisation des forces de l’ordre pour obliger les grévistes à regagner leur poste de travail. Des assurances leur ont été données pour que cela n’ait pas lieu. Les discussions sur le statut de la société d’État, cependant, continuent. Les consommateurs ont retrouvé les programmes de délestages tournants et les coupures d’eau car les aléas climatiques perturbent toujours l’approvisionnement du RIA. La routine de la vie quotidienne est revenue avec la lutte pour la survie. L’opinion a été particulièrement préoccupée par l’affaire dite d’empoisonnement de ceux qui ont été invités à la célébration d’un anniversaire. Ses préoccupations n’ont pas été dissipées par les réponses évasives des autorités qui disaient attendre les résultats d’analyses faites à l’extérieur. La communication faite avant-hier par la direction de la communication du ministère de la Justice n’a pas totalement éclairci le mystère qui plane sur cette affaire. Des questions restent en suspens, mais l’enquête suit son cours. Les parents de ceux qui sont décédés veulent connaître toute la vérité.
Cette semaine, le sport malgache a été à l’honneur. Nos boulistes ont battu en finale les tenants du titre au « Mondial La Marseillaise ». L’exploit a été salué par la presse spécialisée française car c’est la première fois qu’une triplette étrangère remporte le trophée devant les Français, maîtres chez eux depuis toujours. Les supporters malgaches présents sur place ont fêté l’événement comme il se doit. Ici au pays, la fierté des amateurs de cette discipline faisait plaisir à voir car les Malgaches occupent depuis plusieurs années la plus haute marche du podium. C’est un rayon de soleil dans le froid hivernal qui règne en ce moment dans le pays.
L’actualité internationale reste rythmée par les interventions médiatiques du président Donald Trump qui fait régulièrement le buzz. Les observateurs essaient de prendre un certain recul sur l’effectivité de son action sur les crises internationales. Au Moyen-Orient, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza continuent de plus belle en dépit des assurances du locataire de la Maison Blanche sur la signature d’un traité de trêve cette semaine. Le Premier ministre israélien affirme, quant à lui, qu’il a accepté toutes les conditions de cet accord proposé par Donald Trump. Les négociations, pourtant, continuent et les Palestiniens ont des points de désaccord avec leurs adversaires qui veulent, notamment, que la sécurité de la bande de Gaza soit totalement à leur charge. Le chef du gouvernement israélien a flatté son ego en lui présentant une lettre qu’il avait adressée au comité Nobel, le proposant pour le prix Nobel de la paix.
Dans le dossier russo-ukrainiien, Donald Trump n’arrive pas à imposer ses vues au maître du Kremlin. Sa longue conversation téléphonique avec lui ne l’a pas fait changer d’avis. Ses propos peu amènes à son égard traduisent une certaine frustration. Vladimir Poutine refuse tout accord de paix qui l’oblige à renoncer aux territoires conquis par son armée. L’Ukraine a subi dans la foulée l’attaque aérienne la plus importante qui ait eu lieu depuis le début du déclenchement des hostilités. C’est l’Europe qui semble devoir répondre aux demandes de l’Ukraine en matière de sécurité. Les États-Unis ont délégué le soin à certains pays européens de fournir des missiles anti-aériens. Une conférence a eu lieu à Rome pour étudier la manière de reconstruire l’Ukraine. Une somme de dix milliards d’euros a été réunie à cet effet.
Entre la France et le Royaume-Uni, une véritable entente est maintenant établie. Les deux pays ont convenu de signer un accord sur un projet d’échange sur les migrants. Il doit cependant être soumis à la commission européenne qui étudiera ses modalités. Ils vont également coordonner leurs dissuasions nucléaires pour protéger l’Europe.
La semaine avait commencé à Madagascar par la crainte de l’éclatement d’une crise majeure dans le pays. La poussée de fièvre semble avoir été maîtrisée, mais les problèmes qui l’ont motivée restent. La vie a repris son cours normal. La population continue sa lutte pour la survie.
Patrice RABE
C’est un régime qui a l’art des mensonges . Une contre-expertise parce que certainement la première ne convenait pas à leur stratagème de rouler dans la farine la population avec une histoire d’empoisonnement » criminel ‘ » qui n’est que la manifestation une fois de plus du complotisme de Rainilainga et ses sbires . Une procureure » corrompue » qui a emprisonné des innocents sans élément à charge indiscutable et un Médecin » tia kely » avec leur conférence de 3 minutes et 28 secondes pour se foutre de la gueule des gens en n’ayant pas donné le résultat de l’analyse toxicologique et le nom de la substance responsable . Le secret de l’instruction est un échappatoire malhonnête . Le pauvre DA- WILLY est tombé entre les mains de ces barbares avec cette double peine une hérésie juridique avec les travaux forcés à perpétuité et en même temps une mutilation bestiale de son bijou de famille .
Empoisonnement » criminel » ils disent ce régime des pourritures !
À Madagascar, suite au drame d’Ambohimalaza, ce drame qui conduit à la mort d’au moins 27 personnes après la consommation de nourriture suspecte lors d’une fête d’anniversaire près d’Antananarivo, une source médicale française affirme à RFI que des analyses réalisées à l’institut de médecine légale de Strasbourg à partir des prélèvements d’un patient décédé n’ont pas permis d’établir la cause des décès. Contrairement à ce qu’ont affirmé les autorités malgaches mercredi 9 juillet, elles n’ont pas permis non plus d’écarter le botulisme, l’une des pistes suspectée d’un point de vue clinique comme étant à l’origine des décès.