A.V.R est une mère de famille. Elle a eu deux enfants avec son compagnon qui est considéré comme son mari au regard du droit coutumier et aux yeux de la société. Elle a fait une fausse couche après avoir subi des violences conjugales de la part de celui avec qui elle partage sa vie. Et ce, après qu’elle aurait avoué à ce dernier, avoir une attirance envers une personne de son propre genre. En d’autres termes, elle serait « homosexuelle ou lesbienne » mais non moins victime.
Caractéristiques
« Elle est victime d’outrage sexiste et de Violence Basée sur le Genre (VBG) prévus par la loi 2019-008 », selon une haute responsable de la Police. En expliquant que « les caractéristiques d’une VBG sont la persistance et la répétition des faits dans une relation de couple ou relation conjugale ». Et de faire savoir que « la victime peut saisir la Brigade Féminine de Proximité (BFP) pour un rappel dans le cadre de la loi à l’endroit de l’auteur de la VBG ou déposer une plainte auprès de la Police des Mœurs et de Protection des Mineurs (PMPM) voire faire carrément une plainte à parquet ».
Maltraitance d’enfant
Dans le cas d’espèce, la victime a porté plainte devant la Gendarmerie contre son compagnon qui aurait, de surcroît, tenté de kidnapper leur petit garçon âgé d’à peine un an et menacé de tuer la jeune femme. « L’homme pourrait être également poursuivi pour maltraitance d’enfant si les VBG se font en sa présence », ajoute la haute gradée de la Police. En faisant remarquer qu’on est en présence d’une relation d’agresseur et agressée.
R.O