
L’Institut Pasteur de Madagascar dispose désormais d’un outil permettant l’identification rapide et précise des poliovirus. Il accélère l’identification des virus sans avoir besoin d’envoyer les échantillons à l’étranger.
Madagascar franchit un cap décisif dans la lutte contre la poliomyélite. L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a récemment inauguré le bâtiment « Ramparany », désormais siège du Laboratoire National de Référence (LNR) pour la Poliomyélite. Un équipement stratégique à la pointe de la technologie qui renforce les capacités de détection, de surveillance et de riposte du pays face au virus. En présence de hauts responsables du ministère de la Santé publique et d’une délégation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPM a officiellement lancé ce laboratoire modernisé, accrédité par l’OMS comme Centre de Référence Inter Pays pour l’Afrique de l’Est et australe. Fruit d’un appui conjoint de l’OMS et d’un financement de la Fondation Gates, le bâtiment rénové dispose désormais d’infrastructures ultramodernes, intégrant des technologies avancées telles que le séquençage Nanopore. Cet outil permet une identification rapide et précise des poliovirus, sans nécessité d’analyse à l’étranger.
Surveillance
Le laboratoire joue un rôle clé dans la stratégie d’éradication mondiale de la poliomyélite. Il positionne Madagascar comme un acteur régional majeur, capable de soutenir non seulement sa propre surveillance sanitaire, mais aussi celle de pays voisins. « Ce centre de pointe témoigne de l’engagement collectif pour une Afrique sans polio », ont salué les partenaires. Une avancée majeure pour la santé publique, au service de toutes les générations futures.
Narindra Rakotobe