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samedi, juillet 19, 2025
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Un calme précaire revenu après les affrontements

Bien que l’attention de la communauté internationale reste focalisée sur l’évolution de la confrontation entre la Russie et l’Ukraine. Les observateurs ont actuellement les yeux fixés sur les affrontements meurtriers qui ont eu lieu également dans le Sud de la Syrie entre les tribus bédouines sunnites et la minorité druze, soutenue par l’État hébreu. Le pays, qui avait retrouvé un certain équilibre après le renversement de Bachar Al Assad, avait un gouvernement relativement stable et était soutenu par les grandes puissances. Le spectre de la guerre civile est revenu mais le pouvoir central a réussi à calmer les rivalités locales et essaie de ne pas se mettre à dos Israël.

Un calme précaire revenu après les affrontements

Les affrontements entre les tribus bédouines et les combattants druzes ont éclaté le week-end dernier dans la province de Soueida. Elles ont commencé après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze. Le pouvoir central a tout de suite déployé des forces de sécurité pour rétablir l’ordre. Les combats entre communautés ont fait 350 morts. Israël a décidé de réagir en mettant en garde le pouvoir syrien à cause de la présence de troupes gouvernementales à proximité de sa frontière. L’État hébreu a décidé de bombarder des bâtiments dans la capitale syrienne provoquant la panique dans la population. Il s’agissait d’un avertissement lancé par les Israéliens. Ils ont fixé des lignes rouges aux dirigeants syriens. Le président Al Chareh, qui ne voulait pas d’escalade, a transféré aux druzes la responsabilité d’assurer la sécurité dans la ville. Il l’a fait après le non-respect du cessez-le-feu instauré par l’armée syrienne. Par ce biais, il a clairement montré qu’il ne voulait pas de  confrontation avec l’État hébreu. Ses propos sont tout à fait clairs. Il donne la priorité à la paix et à l’intérêt du peuple syrien. Il a répété, lors d’une allocution télévisée, qu’il refusait une guerre ouverte avec l’armée israélienne et qu’il espérait faire revenir à la raison les cheikhs druzes. Le calme est revenu mais il semble précaire.

Patrice RABE

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