Neuf personnes sont toujours sous traitement au CHU JRA suite à l’empoisonnement à Ambohimalaza. Le ministre de la Santé a confirmé samedi dernier, lors d’une visite sur place, qu’il s’agissait bien d’un empoisonnement et non de botulisme, contrairement aux rumeurs qui circulent.
Selon les statistiques publiées par le CHU JRA le 20 juin 2025, 52 patients ont été pris en charge gratuitement suite à l’empoisonnement survenue à Ambohimalaza dans la soirée du 14 juin. Jusqu’à présent (18juillet) , 31 personnes ont perdu la vie.Dans la soirée du samedi 19 juillet 2025, le Ministre de la Santé Publique, le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, et la Ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, se sont rendus au chevet des patients au CHU JRA. Au total, 16 des personnes victimes de cet empoisonnement ont pu quitter l’hôpital depuis samedi 19 juillet 2025. Il a été rapporté que neuf patients sont encore sous traitement, dont un sous surveillance étroite, tandis que les huit autres montrent une nette amélioration de leur état de santé et ne nécessitent plus d’oxygénothérapie. Leur traitement actuel vise à les fortifier. Lors de cette descente, le Ministre de la Santé Publique a affirmé que « les traitements prodigués aux patients depuis leur admission à l’hôpital respectaient les normes requises pour la prise en charge de l’empoisonnement ». Il a par ailleurs réitéré que « l’incident d’Ambohimalaza était bien un empoisonnement et non un cas de botulisme, contrairement à certaines rumeurs ». Selon lui, tous les symptômes observés chez les patients à leur arrivée correspondaient à un empoisonnement, sans aucun signe de botulisme. Deux laboratoires ont effectué les analyses des échantillons prélevés sur les malades.
Communication
Lors de cette descente au CHU JRA,le Ministre de la Santé Publique a souligné le soutien continu du gouvernement aux patients et à leurs familles, mentionnant des visites régulières de sa part et de celle d’autres membres du gouvernement. La ministre de la Communication et de la Culture quant à elle a appelé le public à ne pas céder aux rumeurs et à se fier uniquement aux sources d’information officielles. Elle a insisté sur le fait que cette affaire, qui concerne des vies humaines, ne devait en aucun cas être politisée ou faire l’objet de spéculations. Il est bon de noter que le dernier rapport concernant ce drame a été publié le 6 juillet à 13h sur la page Facebook du CHU JRA.
Narindra Rakotobe
