« Il y avait des signes d’une réelle famine dans le territoire palestinien ». Cette phrase, prononcée par le président Trump alors qu’il était interrogé par un journaliste en Ecosse, balaie tous les prétextes de certaines autorités israéliennes pour empêcher l’arrivée d’aides humanitaires à Gaza. Des centres alimentaires gérés par les Américains vont, dit-il, être mis en place. Les largages de vivres ont maintenant lieu et des camions chargés d’aides humanitaires arrivent dans les zones où les habitants étaient victimes de famine
Les aides arrivent pour faire face à la crise humanitaire
La décision prise par les autorités israéliennes de procéder à une pause tactique quotidienne ouvre de belles perspectives aux pourvoyeurs d’aides humanitaires. La réalité a provoqué l’indignation de l’opinion internationale. Les images de tous ces hommes, ces femmes et ces enfants affamés et squelettiques ont heurté la conscience de tous ceux qui les ont vues à la télévision. Les témoignages bouleversants des membres des O.N.G qui partagent le même calvaire ont été significatifs. Les dirigeants des grandes nations ont donc mis la pression sur Israël. Le gouvernement de l’État hébreu a dû céder. Les Etats-Unis eux-mêmes l’ont poussé dans cette voie. Les premiers largages de vivres ont eu lieu samedi. La suite a été logique: l’autorisation d’entrée de camions chargés d’aides humanitaires au poste frontière avec l’Egypte. La Jordanie a emboîté le pas en envoyant des tonnes de vivres par avion. L’Allemagne va organiser un pont aérien de biens humanitaires vers Gaza. Le chancelier Merz affirme que son ministre de la défense va travailler en étroite collaboration avec la France et la Grande Bretagne. L’Espagne va faire de même avec la Jordanie et des pays arabes. Le PAM affirme qu’un approvisionnement humanitaire régulier et à long terme est nécessaire pour faire face à cette crise sanitaire.
Patrice Rabe
