Le président Donald Trump avait donné un délai de 50 jours à son homologue russe pour qu’il arrive à conclure un accord avec le président ukrainien. Le Kremlin avait pris acte de ses propos et avait dit qu’il voulait cette paix réclamée par tous. Il a accepté de reprendre les négociations avec les Ukrainiens à Istanbul, mais la rencontre n’a débouché que sur des échanges de prisonniers. Mais la guerre a continué, les Russes ont même renforcé leurs actions offensives.
Le délai donné par Trump passe de 50 à 12 jours
Le président Trump n’avait pas mâché ses mots après l’entretien téléphonique qu’il a eu avec le maître du Kremlin, il y a près d’un mois. Il avait affirmé que ce dernier voulait continuer la guerre. Les attaques de drones et de missiles sur les villes ukrainiennes se sont accrues. Dans la foulée, le locataire de la Maison Blanche avait affirmé qu’il allait livrer à l’Ukraine des armes de défense aérienne. Il a assorti ses propos de menaces de sanctions. Il avait donné un délai de cinquante jours à la Russie avant qu’il n’en arrive là. Les Russes en ont pris acte, mais cela n’a pas entamé leur détermination de poursuivre leurs objectifs. Les forces russes ont continué de se renforcer. Elles ont poursuivi leur offensive. Une troisième séance de négociations a eu lieu à Istanbul et n’a abouti à aucune avancée, chaque partie campant sur ses positions. L’impression qui se dégage est que la situation n’évoluera pas du tout. Ce sont les Européens qui ont appliqué un 18ème train de sanctions. Leurs conséquences ne semblent pas affecter l’économie russe. Aujourd’hui, le locataire de la Maison Blanche a fait savoir qu’il est à bout de patience. Il a annoncé, lors de sa visite en Écosse, qu’il donnait douze jours à Vladimir Poutine pour adopter une attitude plus conciliante. Le porte-parole du Kremlin a déclaré avoir pris bonne note de ces propos. Les observateurs attendent désormais les suites qui y seront données.
Patrice RABE
