En attendant le début des opérations minières, Base Toliara poursuit activement ses initiatives sociales et communautaires dans les communes impactées par le projet. Au grand bonheur des populations locales qui bénéficient des impacts positifs des projets sociaux.
C’est le cas notamment dans les communes rurales de Benetse et d’Ankilimalinike, dont les écoles primaires (EPP) ont bénéficié de travaux de réhabilitation.
80%
Financé par Base Toliara, le chantier touchera bientôt à sa fin puisque les ouvriers s’attellent actuellement à des travaux de finition comme la peinture. « On est pratiquement à 80% de réalisation »,précise Roland Pierre, conducteur des travaux auprès de l’EPP Ankilimalinike. Sur place, la population bénéficiaire se réjouit de ces établissements scolaires rénovés avec notamment des murs, toitures, portes et fenêtres remis aux normes, et des salles de classe qui seront bientôt équipées de nouveaux mobiliers, notamment des placards et des tables-bancs. « Nous remercions Base Toliara pour tout ce qu’elle fait en matière de développement dans nos fokontany, alors qu’elle n’a même pas encore commencé ses activités minières. Tous les habitants voient cela et sont reconnaissants », témoigne Nilany Rabarson Manosotse, olobe de la commune Ankilimalinike. Et le meilleur est encore à venir avec d’autres projets structurants qui sont en train d’être concoctés grâce à ce partenariat gagnant-gagnant entre Base Toliara et les communautés locales. On peut citer, entre autres, la réhabilitation du bureau des deux communes et celle du Collège d’enseignement général (CEG), ou encore la construction d’une école secondaire d’une capacité de 200 élèves à Ranobe. Sans compter les actions concrètes d’appui à la santé publique et d’adduction d’eau. Pour Base Toliara, l’objectif est de réaliser des travaux d’utilité communautaire à travers une approche globale et inclusive du programme de développement social.
Transparence et responsabilité
Tout en procédant à ces initiatives sociales, Base Toliara se prépare également pour la phase opérationnelle du projet minier dans un esprit de transparence et de responsabilité. Notamment dans le domaine de l’emploi où la compagnie a récemment relancé le Comité pour la transparence du recrutement (CTR), mis en veille lors de la suspension du projet. Faisant office d’outil d’accompagnement de la phase de construction des infrastructures, ce Comité joue un rôle déterminant dans la gestion du recrutement des 2 000 emplois directs et 1 000 emplois indirects prévus dans le cadre du projet. Ce Comité travaille avec les représentants des communes concernées : comme Tsianisiha, Ankilimalinike, Maromiandra, Belalanda et Toliara. « Dans ce processus de recrutement, la priorité sera donnée aux personnes issues de ces Communes et le CTR veillera à ce que tout le processus soit conforme aux lois et normes en vigueur, dans un esprit de transparence et d’équité », explique Diana Rendela, surintendant talent et développement des ressources humaines. Le comité est composé de représentants des Communes, de la Région Atsimo Andrefana, de la direction régionale de la Formation technique, de la Société civile et de l’Inspection du travail, qui en assurera la présidence. Une démarche saluée, en tout cas, par les élus locaux soucieux plus que jamais du développement socio-économique de leur région.
R.Edmond.
