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dimanche, juillet 13, 2025
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Tanà : Journée paralysée à cause de Chedza

Le cyclone Chedza a fait son entrée en terre malgache, et ses effets se font ressentir jusqu’à

Les rues plongées dans l’eau, partout dans Tanà, hier. (Photo Kelly)
Les rues plongées dans l’eau, partout dans Tanà, hier. (Photo Kelly)

Antananarivo. L’appel est lancé à toute la population pour être vigilante. Les écoles ont fermé, certains bureaux également.

7h ce matin, alors que beaucoup d’élèves sont déjà arrivés devant le portail de leur établissement scolaire, la Direction Régionale de l’Education Nationale a affirmé qu’il n’y a pas école à cause du passage du cyclone Chedza et de ses conséquences. Les élèves sont donc rentrés bredouilles chez eux. Seuls quelques parents ont décidé, dans tous les cas, de garder leurs enfants à la maison. Ce petit répit a permis aux enfants de rester bien au chaud au lit, à boire du thé chaud devant la télé. Car hier, le passage du cyclone Chedza s’est aussi fait ressentir à Antananarivo. Avec les pluies incessantes toute la nuit, le niveau de l’eau a monté et la plupart des quartiers, surtout ceux dans les plaines de la ville, ont été noyés de bon matin. Ceux qui devaient sortir ont pris leur courage à deux mains et ont dû affronter le froid et les pluies glacées. D’autres employés, plus « chanceux », sont rentrés plus tôt suite à une évacuation pour cause de cyclone. Il en est de même pour les agences bancaires qui ont fermé leurs portes plus tôt hier.

Sinistrés. Cette montée des eaux et ces heures de pluie ont créé de nouvelles ambiances dans la ville. Il y a les hommes qui proposent de porter sur leurs dos les personnes ne voulant pas marcher, moyennant une petite somme allant de 200 Ar à 500 Ar. C’était le cas à Ampefiloha, où l’eau est montée jusqu’aux genoux, mais aussi ailleurs  comme à Besarety où les habitants semblent s’y faire. Mais au-delà du folklore des eaux qui montent à cause du passage de Chedza, ajouté aux pluies diluviennes de ces derniers jours, l’on doit se focaliser sur les victimes. Des sinistrés qui perdent parfois jusqu’à leurs maisons, englouties dans des amas de terre. Certains y laissent même leur vie. A Antananarivo, l’on estime à près de 15 000 le nombre de personnes sinistrées, et plus de 3 000 foyers inondés. D’ailleurs, le BNGRC a distribué des sacs de riz et de grains secs, ainsi que de l’huile, aux sinistrés. En tout cas, les interventions se préparent à d’éventuels risques de catastrophes.

Anjara Rasoanaivo

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