
Pour renforcer la souveraineté alimentaire et l’autonomisation des femmes en milieu rural, le gouvernement malgache s’associe à la Chine dans le cadre d’un nouveau projet. Un mémorandum de coopération a été signé mardi à Antananarivo entre le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP), le Secrétariat d’État à la Souveraineté Alimentaire et la Fédération des Femmes de la Province du Hunan (Chine). Cet accord concrétise un engagement commun à soutenir le développement agricole, à renforcer la sécurité alimentaire et à favoriser l’autonomie des femmes. Le projet « Nouvelle Ferme des Mères Africaines » se veut plus qu’une simple initiative agricole, il s’agit d’un véritable outil de transformation sociale axé sur plusieurs objectifs clés : former et accompagner les femmes rurales pour améliorer leurs compétences et leur indépendance économique; renforcer la production agricole locale pour contribuer à la souveraineté alimentaire de Madagascar; développer des initiatives inclusives au service du développement durable.
Autonomie
Lors de la cérémonie, la ministre Marie Marcelline Rasoloarisoa a souligné la mission transversale du METFP. Elle a rappelé que le ministère forme des talents pour le marché du travail tout en accordant une importance particulière à l’inclusion des femmes et des jeunes. « Pour assurer l’autonomie des femmes en milieu rural, le ministère compte s’appuyer sur son réseau de centres de formation professionnelle dans les régions. », informe-t-elle. La Fédération des femmes de la province du Hunan en Chine, qui compte plus de 37 millions de membres, apportera son expertise pour former les femmes rurales malgaches aux techniques agricoles et d’élevage. « Il est important de noter que la province du Hunan est le berceau du riz hybride, une innovation agricole majeure. Cette collaboration promet donc d’améliorer significativement le niveau de vie des femmes et de contribuer au développement agricole du pays. », a déclaré, de son côté, la Secrétaire d’Etat chargée de la souveraineté alimentaire, Tahian’Ny Avo Razanamahefa.
Narindra Rakotobe



