
Protestations. Le député d’Arivonimamo et président du parti FIVOI, Antoine Rajerison, a tenu un point de presse hier pour dénoncer le comportement du chef de district local, accusé de bloquer le développement de la circonscription. « Le chef de district est devenu un frein », a-t-il martelé.
Déblocage des crédits
D’après les élus présents, bien que le FIVOI ait remporté les élections avec 77,40 % des voix, le chef de district n’assume pas ses responsabilités et ignore ses obligations. « Il devrait démissionner et remettre les documents nécessaires à chaque niveau de l’administration », a insisté Antoine Rajerison. Le député rappelle que le décret n°2020-833 définit le rôle du chef de district comme étant d’ « organiser et non de diriger ». Or, selon lui, ce dernier n’a pas convoqué les maires et leurs adjoints pour présenter le « programme d’emploi » lié à l’utilisation des fonds publics. « Depuis 2024, aucune lettre n’a été envoyée. Le 14 novembre, nous avons demandé le déblocage des crédits, mais aucune réponse n’a suivi, même après un rappel en décembre », a-t-il souligné.
500 millions Ariary
Toujours selon le parlementaire, le Comité intercommunal d’Arivonimamo (CIAD) n’a pas été intégré dans le budget 2024, malgré une enveloppe de 120 millions et 500 millions d’ariary destinée à des projets tels que la construction de routes, l’équipement des écoles en bancs, la rénovation du centre communautaire, l’installation de panneaux solaires dans les communes rurales ou encore l’achat de motos pour la police. « En 2025, nous avons renouvelé notre requête auprès du ministère des Finances, mais jusqu’ici, aucune suite n’a été donnée », a-t-il déploré.
Intérêts des habitants
Le mouvement s’étend désormais à la population, représentée par les syndicats de transporteurs et de taxis-brousses, qui dénoncent la corruption locale et réclament des mesures urgentes. « Si le chef de district n’est pas capable d’assumer ses fonctions, il doit partir », a conclu Antoine Rajerison, réaffirmant la volonté du FIVOI de défendre les intérêts des habitants par tous les moyens démocratiques.
Nadia R.




Ben plus facile pour gagner des élections en faveur régime
Une polémique sur fond de pognon et de grognon est toujours brûlante et reste à faire le buzz.
La polémique peut avoir son bien-fondé partiellement , bien que le parlementaire inquisiteur soit connu pour ses envolées déboutonées et ses tendances politiques.
Préparer demain dès aujourd’hui. A mijoter.