
Monja Roindefo, ex-Premier ministre et chef du parti MONIMA, a vivement dénoncé l’insécurité croissante vécue par le foko Tsirandragne, dans la commune de Managnantagna, district de Bekily. Il a alerté sur la gravité des violences récentes : meurtres, incendies et pillages perpétrés par des bandes armées. Saluant le courage des habitants, il a condamné l’inaction face à ces actes de barbarie et a tenu les autorités locales et nationales pour responsables de la situation dramatique. Il appelle à une action immédiate.
247 maisons
Les faits rapportés par Monja Roindefo sont accablants. Le 29 août 2025, un groupe d’assaillants a attaqué la maison de Zakato, un chef traditionnel respecté de la région, il a été abattu après qu’il ait dénoncé ses agresseurs, et ce malgré les caméras de surveillance. Trois jours plus tard, lors des funérailles de Zakato, entre 30 et 50 hommes armés ont perpétré un nouveau massacre : 247 maisons incendiées, des récoltes pillées et des biens volés. Face à cette situation, Monja Roindefo a exprimé son incompréhension devant l’inaction des autorités. « Comment comprendre qu’aucune mesure efficace ne soit prise pour mettre fin à ce carnage ? » a-t-il réagi. Il a également critiqué l’attitude de certains responsables locaux, accusés de minimiser la gravité des actes criminels.
Réconciliation
Monja Roindefo critique la proposition de réconciliation avec l’offre de cinq zébus à Tsirandragne, soulignant qu’aucune réconciliation n’est possible avant que la justice ne soit rendue pour les vies perdues et les biens détruits. Il appelle à une intervention immédiate du gouvernement pour rétablir l’ordre et protéger les citoyens. Il insiste sur le fait que la violence ne doit pas engendrer plus de violence et que la paix durable repose sur la justice. Enfin, il exprime sa gratitude envers le BNGRC et plaide pour des solutions concrètes et durables pour les victimes.
Julien R.
Oser admettre avec le temps que le système social dans le sud du pays érigé par les notables, les politiques ,les politicards ,et autres polémiques toutes fonctions confondues est une faillite absolue . Les faits de violence rapportés ici sont des preuves tangibles.
Essayer de regarder ailleurs est un mode. d ‘exutoire bien connu. Une divagation .
Hier comme demain, faire de la violence une arme de promotion, de propagande, de soulèvement, de déstabilisation …
c’est se tirer une balle dans les pieds.
« »commune de Managnantagna »
il n’y a pas une commune de ce nom, Mr. Monja Roindrefo.
https://mg.wikipedia.org/wiki/Distrikan%27_i_Bekily
Veuillez me corriger, et si possible, envoyer une photo chez wikipedia, il manquent des photos pour 95 % des communes de Madagascar…..