
La boîte de nuit La Balançoire, gérée depuis 2021 par Roland Ardile, a été définitivement fermée ce samedi matin à la suite d’une descente des forces de l’ordre. Lors d’un contrôle, des substances illicites y auraient été découvertes, entraînant la fermeture immédiate de l’établissement.
Fermetures et perquisitions
L’opération ne s’est pas limitée à La Balançoire. Plusieurs sociétés liées au groupe Esanandro ont également été touchées : les plateformes Beepeo, e-VTC, Esanandro, ou encore e-tech consulting ont été fermées. L’établissement hôtelier Mantasoa Lodge a fait l’objet d’une perquisition, tandis que les bureaux du groupe, situés à l’immeuble Trade Tower, ont été scellés.
Fondé en 2019 par Pierre-Paul Ardile, PDG du groupe Arkeup en France et père de l’accusé, ainsi que par Tahina Razafindramalo, ancien ministre du Développement numérique, des Postes et Télécommunications et ex-Chief Digital Officer à la Présidence, le groupe Esanandro s’était développé dans des secteurs variés : services numériques et de mobilité, logistique urbaine, restauration et hôtellerie. En quelques années, le groupe a créé près de 1000 emplois locaux et s’est imposé comme un acteur important de l’économie malgache.
Lourdes conséquences
À l’origine de cette affaire, un litige d’ordre privé survenu fin août. Roland Ardile et son ami Ilias El Quadri avaient été impliqués dans une altercation avec un tiers, qui avait déposé plainte. Ce signalement a conduit les forces de l’ordre à lancer des avis de recherche. Les deux hommes, après s’être présentés volontairement à la gendarmerie, sont aujourd’hui détenus à la maison de force de Tsiafahy.
Ce qui aurait pu rester un simple différend personnel s’est transformé en une affaire judiciaire aux ramifications beaucoup plus graves. Les charges qui pèsent sur les deux hommes dépassent la simple violence : détention, trafic et vente de stupéfiants sont évoqués par les enquêteurs.
Au-delà de l’image ternie du groupe, ce sont des centaines d’emplois qui se retrouvent aujourd’hui directement menacés, plongeant de nombreuses familles dans l’incertitude et fragilisant tout un écosystème de partenaires et de sous-traitants.
Yves Sam / Didi R.
À lire le récit, on est pris de frayeur et interpellé par des ajustements des faits.
Un mur clair obscur semble se dresser et un soupçon de règlement de comptes semble se dessiner. Quel Danger !
Le pays ne peut connaître de réel essort et développement sans la collaboration avec tous les potentiels acteurs économiques dans un esprit de compétition positive.
Le chemin du deux poids,deux mesures ne devrait plus être accessible ni emprunté.
Ce n’est que le Commencement de L’INVASION de toutes sortes de RACAILLES Européens et Occidentaux vers le Continent Africain. Ils ont déjà trainé en ASIE, et maintenant ils sont à la Conquête des territoires Africains et Malgaches.(éscrocs de toutes ÉSPÉCES, trafiquants de toutes catégories etc etc). Ils auront toujours des locaux prêt à Vendre leurs propres MÈRES comme Complices pour une Poignée d’Ariary .
Ce ne sont pas des Investisseurs au sens propre du terme. Ce sont des MALFAITEURS qui sont Sans Foi ni Loi.
Les Forces de l’ordre et la Justice MALAGASY doivent Appliquer la TOLÉRANCE ZÉRO vis à vis de ces Criminels. Surtout, rester très Ferme et Vigilant. Il y va de l’Avenir et le Respect du Peuple MALAGASY.