Marianno Toavinjanahary, alias Ramarianno, un jeune peintre prometteur, prépare une exposition consacrée à l’amour. Intitulée Quand l’amour est surréaliste, cette exposition personnelle est le fruit d’une réflexion nourrie par des frustrations et des expériences, après avoir posé des questions objectives sur l’amour « Éros » : un amour sensuel, charnel, sexuel, amoureux et passionnel. « C’est un projet à la fois intellectuel et émotionnel, abordant un thème universel de manière singulière », souligne-t-il.
Tout a commencé par une simple interrogation : qu’est-ce que l’amour ? Puis d’autres, plus morales, ont suivi : l’amour est-il bon ? Si oui, pourquoi certains en souffrent-ils ?
Incapable d’établir un lien logique dans la manifestation de l’amour Éros, l’artiste choisit l’approche surréaliste pour tenter d’expliquer l’inexplicable.
« L’amour est surréaliste parce qu’il explore l’irrationnel, le rêve et l’inconscient », explique-t-il. « Je suis parti d’une réflexion réflexive, presque scientifique ou philosophique, pour aboutir à une démarche artistique. Cette transition puissante justifie le recours au surréalisme, qui naît précisément de cette impasse rationnelle. »
Avant l’exposition, Marianno prévoit de dévoiler plusieurs toiles sur sa page Facebook où deux œuvres sont déjà visibles.
Pour rappel, il s’est fait remarquer avec son tableau Tsy mbola nahazo fahaleovan-tena, une œuvre audacieuse qui lui a permis de remporter le concours d’art et design organisé par Rendez-vous des Orateurs en juillet dernier, sur le thème de l’Indépendance.
Hanitra Andria
