Une session historique pour la reconnaissance d’un Etat palestinien

C’est une session historique qui va avoir lieu à partir d’aujourd’hui. La déclaration de la reconnaissance de deux États va avoir lieu mais elle n’empêchera pas le gouvernement israëlien de mener à bien son plan d’annexion des territoires palestiniens. Plus rien ne le fera reculer et il a même annoncé l’utilisation d’une force armée sans précédent dans les dernières opérations militaires qui sont menées. De nombreux pays européens ont annoncé, hier, qu’ils allaient reconnaître l’Etat palestinien, et ce malgré l’hostilité de l’Etat hébreu.

Une session historique pour la reconnaissance d’un Etat palestinien

C’est la France et l’Arabie Saoudite qui sont à l’origine de cette réunion qui va décider officiellement la reconnaissance de l’Etat palestinien. La France est depuis la cible de toutes les critiques du gouvernement israélien qui a pris la décision de mener le combat contre le Hamas à Gaza et de vider le territoire de toute sa population. Les méthodes utilisées sont unanimement condamnées, mais Benyamin Netanyahou n’en tient pas compte. Ce sont des habitants affaiblis par le manque de nourriture qui sont obligés de partir. La violence des bombardements ne leur laisse plus le choix. La route qui avait été ouverte ces deux derniers jours est maintenant bloquée par Tsahal. Le déluge de feu qui s’abat sur la ville est censé tuer les membres du Hamas, mais il fait beaucoup de victimes civiles. De plus en plus d’éditorialistes utilisent le terme de « génocide » pour parler de ce qui se passe à Gaza et ils le font à regret. Les opinions publiques ont pris fait et cause pour le peuple palestinien. Les Etats ont agi avec prudence, mais à présent, ils sont de plus en plus nombreux à prendre position et à reconnaître l’État palestinien. La France a été le précurseur. Les autres pays occidentaux ont suivi. Hier, la Belgique et le Royaume Uni ont déclaré solennellement qu’ils étaient pour la reconnaissance de deux Etats. Israël est soutenu par les Etats-Unis et peu lui importe d’être au ban de la communauté internationale.

Patrice RABE