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dimanche, décembre 7, 2025
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Lutte contre le blanchiment de capitaux : Vers une évaluation mutuelle des dispositifs nationaux

Dans le cadre des préparatifs de l’évaluation mutuelle du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et le financement de la prolifération, un atelier de pré-évaluation est organisé par le SAMIFIN en partenariat avec ESAAMLG pendant cinq jours au Radisson Blu Tanà Water Front.

Cet atelier, réunissant une trentaine de participants, issus du secteur public au niveau de la Présidence et du gouvernement ainsi que du secteur privé, constitue une étape cruciale pour garantir la réussite de l’évaluation. « Il s’inscrit également dans la continuité des travaux menés par les Task Force nationales regroupant ces différentes entités publiques et privées dont les ministères concernés, la Banque centrale, le Parlement, les banques, les avocats, les concessionnaires de voitures, tout en permettant d’aborder des thématiques techniques essentielles. L’objectif consiste à renforcer les compétences nationales sur la nouvelle méthodologie du GAFI en fournissant les informations préalables essentielles à la tenue de l’évaluation mutuelle prévue en janvier 2026 », a expliqué le directeur général du SAMIFIN, Mamitiana Rajaonarison, lors de l’ouverture de cet atelier de pré-évaluation financé par SecFin Africa hier.

Transparence des bénéficiaires effectifs

Pour l’heure, « la note de Madagascar s’est améliorée comparée à la première évaluation en 2018 étant donné que 29 sur les 40 recommandations émises par le GAFI sont satisfaites. Nous devons encore fournir des efforts concernant l’établissement de statistiques centralisées sur la lutte contre le blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et du financement de la prolifération qui peuvent être disponibles dans le pays. La transparence des bénéficiaires effectifs des entreprises constitue une autre recommandation émise en vue de lutter contre les sociétés écrans. Auparavant, des quantités d’or exportées illicitement ont été saisies alors que les commanditaires n’étaient pas connus comme il s’agissait de sociétés écrans. Dorénavant, toute entreprise doit effectuer une déclaration de son bénéficiaire effectif auprès de la direction générale des Impôts sinon elle sera sanctionnée. Cette base de données sera disponible d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, Madagascar devra être en mesure de prouver que des sanctions seront infligées aux entreprises qui ne respectent pas les procédures de lutte contre le blanchiment d’argent pour éviter que le système soit favorable à cette infraction », a-t-il conclu.

Navalona R.

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2 Commentaires

  1. Il serait temps que le pays se mette à jour sur les recommandations GAFI.
    Le pays demeure à haut risque de blanchiment-corruption et financement du terrorisme

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