Jusqu’ici, l’instruction du Président Andry Rajoelina d’accélérer la mise en marche de cette infrastructure n’a pas été suivie.
Un acte de sabotage
Les partisans du régime persistent et signent en qualifiant les problèmes de délestage actuels de manœuvre délibérée visant à provoquer une révolte populaire. Le Président de la République lui-même a déjà évoqué cette possibilité lors de sa descente à Andekaleka au mois de janvier 2022, puis au mois d’octobre – novembre 2024. A cette époque, Antananarivo avait déjà traversé une période très difficile en termes de coupures d’électricité. Trois ans après, la situation ne s’est pas améliorée. Au contraire, ça s’est même aggravé avec les longues coupures fréquentes dans la journée comme dans la nuit. La situation actuelle semble confirmer cette thèse du Chef de l’Etat et à l’allure où vont les choses, les auteurs de cet acte de sabotage sont en bonne voie pour atteindre leur objectif. Ce jour, la population tananarivienne et l’opposition prévoient une manifestation de rue pour exprimer leur mécontentement contre le délestage. Le cas des matériels et équipements destinés à être utilisés pour l’installation d’une centrale thermique de 105MW à Ambohimanambola peut confirmer la thèse d’un sabotage. Arrivés au Port de Tamatave depuis le 19 octobre 2023 par le Navire MV JSP PORTO, cela fait donc deux ans que ces matériels sont stockés à Toamasina. Ces cargaisons sont composés de 5 carters d’huile moteur, 1 radiateur, 7 filtres à air du chargeur, 3 chaudière à gaz d’échappement, 7 filtres à air, 7 ventilation, et 5 silencieux d’échappement. Depuis ce temps, rien n’a été fait et ces matériels de 163 tonnes n’ont jamais été déplacés. Même cas pour les 14 pièces de fixation des moteurs sur les rails pesant 280 tonnes et 7 blocs moteur de 525 tonnes, arrivés à Tamatave le 2 janvier 2024, ainsi que 7 alternateurs, 3 générateurs transformateurs et 1 conteneur, d’un poids total de 607 tonnes qui ont débarqué dans la ville du Grand Port le 23 mai 2025 à bord du navire MV Olivia.
Aucune sanction
La cacophonie persiste malgré l’annonce faite dans le courant de la semaine dernière par le Président Andry Rajoelina, ordonnant à tous les responsables d’accélérer la mise en place de la centrale thermique de 105MW à Ambohimanambola. Cet appel a d’ailleurs été relayé par le ministre de l’Energie Olivier Jean-Baptiste. Si l’on s’en tient aux propos de ce dernier, ces matériels devaient quitter le Port de Toamasina cette semaine. Mais jusqu’au moment où nous mettons cet article sous presse, tous ces équipements sont toujours bloqués au Port de Tamatave. Une source locale a même laissé entendre que leur acheminement vers la capitale n’est pas prévu pour bientôt. En tout cas, si l’on se réfère à toutes ces informations, la mise en marche de cette centrale thermique de 105MW dans les prochaines semaines voire dans les prochains mois est une chose quasiment impossible. L’instruction du Président Andry Rajoelina n’a donc pas été respectée à la lettre. Mais qui est le responsable de cet échec ? C’est la question que se posent les observateurs. Notre source a expliqué que c’est la JIRAMA qui devait assurer l’acheminement de ces matériels vers Tana, ainsi que leur installation sur le site d’Ambohimanambola. On se demande alors pourquoi aucune sanction n’a été prise jusqu’ici. Histoire à suivre.
Davis R



Ahaha l’incompétence nationale perdure mais pas les promesses….
Que du cinéma
La responsabilité c l’incompétence pr les acheminer à Tana