- Publicité -
mardi, septembre 30, 2025
AccueilÀ lireAssociation des étudiants et Gen Z : Appel à une mobilisation générale, ce...

Association des étudiants et Gen Z : Appel à une mobilisation générale, ce jour

Une autre journée de tension s’annonce pour ce lundi 29 septembre. L’Association des étudiants et la Gen Z appelle à une mobilisation nationale.

À l’appel de plusieurs collectifs estudiantins, dont l’ASSDU-MADA et le regroupement GEN Z, une mobilisation nationale est prévue ce jour, à Ambohitsaina, Ankatso. Le mot d’ordre : « port du noir » pour signifier le deuil et la solidarité envers les victimes des récents heurts entre étudiants et forces de l’ordre. « Le peuple malgache est en deuil. Il faut le montrer », ont lancé les initiateurs du mouvement, durant une conférence de presse qui s’est tenue hier. Étudiants, fonctionnaires, syndicats, intellectuels, et toutes les composantes de la société civile sont ainsi invités à se mobiliser « pacifiquement mais fermement ». Le mouvement, qui prend de l’ampleur, vise à dénoncer une répression jugée injustifiée à l’encontre des jeunes manifestants, mais aussi à réclamer des comptes tout en restant fermes sur leurs principales revendications.

1

Des millions de jeunes

L’Association des Étudiants Dynamiques de l’Université de Madagascar (ASSDU-MADA) et la « Génération Z », dénoncent non seulement les coupures d’eau et d’électricité mais la situation socio-économique difficile que vivent les Malgaches en général. Dans une déclaration commune, les deux entités « exigent également la libération immédiate et sans condition » de leurs camarades interpellés samedi dernier à Tsiadana. Ils réclament aussi que des sanctions soient prises à l’encontre des éléments des forces de l’ordre impliqués dans la mort d’étudiants. « Nous sommes désormais un seul corps, une seule voix. Des millions de jeunes veulent un changement réel. L’avenir du pays s’assombrit, et nous refusons de rester silencieux », ont martelé les représentants des étudiants, visiblement déterminés à faire entendre leurs revendications.

Répressions arbitraires

Pour mémoire, les violences de samedi dernier ont éclaté en début d’après-midi, peu après midi, au niveau de Tsiadana, sur l’axe menant à l’université d’Ambohitsaina. Alors qu’un groupe d’étudiants, en grande partie issus de la Génération Z, descendait dans la rue, ils se sont heurtés à un important dispositif de sécurité. Des discussions avaient brièvement été entamées avec les autorités présentes, mais celles-ci ont tourné court avec les premiers tirs de grenades lacrymogènes. S’en est ensuivie une dispersion chaotique, des échanges tendus, des jets de pierres, et des arrestations en série. Ces dernières sont qualifiées par les associations étudiantes de « répressions arbitraires ».

1

Fracture grandissante

Dans leur déclaration, les organisations estudiantines interpellent également les forces de sécurité. Elles les appellent à « respecter les droits fondamentaux » et à « protéger le peuple au lieu de le réprimer ». Un appel qui traduit une fracture grandissante entre la jeunesse et les institutions censées garantir l’ordre public. La mobilisation prévue ce jour se veut donc un acte citoyen, une expression du ras-le-bol d’une jeunesse en quête de justice et de reconnaissance. Et à en croire les organisateurs, « le mouvement est appelé à se poursuivre » jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.

Julien R.

- Publicité -
Suivez nous
419,278FansJ'aime
14,461SuiveursSuivre
5,417SuiveursSuivre
1,920AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici