À l’occasion de la journée mondiale du cœur célébrée ce jour, les cardiologues malgaches tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence inquiétante des maladies cardiovasculaires dans le pays. Un fléau qui gagne du terrain, y compris chez les jeunes. Le Pr Solofonirina Rakotoarimanana, spécialiste des pathologies cardiovasculaires, souligne que les cas d’hypertension artérielle, de dyslipidémie (excès de graisses dans le sang) et de maladies métaboliques sont en constante augmentation à Madagascar. « Les facteurs de risque majeurs sont bien connus : tabagisme, alimentation déséquilibrée (trop salée, trop sucrée, trop grasse), sédentarité et consommation excessive d’alcool », avertit-il. Selon lui, une bonne prévention permettrait d’éviter jusqu’à 80 % des complications liées aux maladies vasculaires. Cela passe par un dépistage régulier de la tension artérielle, du taux de cholestérol et de la glycémie, mais aussi par un mode de vie sain, un meilleur accès aux traitements et à une prise en charge adaptée.
Soins .Le Pr Narindrarimanana Avisoa Randriamihangy, président de la Société Malgache de Cardiologie, confirme la gravité de la situation : « Les maladies cardiovasculaires figurent parmi les principales causes de mortalité dans le monde. Madagascar et l’Afrique ne sont pas épargnés. » Particularité malgache cependant : les maladies cardiaques d’origine infectieuse sont encore très présentes, notamment celles provoquées par le streptocoque, une bactérie souvent contractée lors d’angines ou d’infections mal soignées, touchant principalement les enfants et les jeunes. Plus inquiétant encore, de plus en plus de Malgaches âgés de seulement 30 ou 40 ans souffrent de maladies cardiaques ou d’AVC. « Ces atteintes laissent des séquelles graves, rarement réversibles, et les traitements sont souvent inaccessibles pour une majorité de la population », déplore-t-il. Le manque de recours aux soins, l’insuffisance des campagnes de prévention, la faible densité de spécialistes et l’inaccessibilité des médicaments sont autant d’obstacles que Madagascar partage avec de nombreux pays africains. La mobilisation des autorités sanitaires reste donc essentielle pour freiner cette hémorragie silencieuse.
Narindra Rakotobe



Ny zavatra voalohany atao : varotana malalaka ny sira tsy nampiana ioda. Izany hoe, tsy maintsy ovaina ilay Didy navoakan’ny Minisitera tamin’ny fotoanandrony.
Izay manana olana amin’ny thyroïde dia mitsabo tena, fa tsy ny olona rehetra no terena hihinana ioda isan’andro. Ny vatako tsy mitovy amin’ny vatanao.
Dokotera o ,mba nandinika tsara ve ianao mialoha nitenana hoe (mode de vie sain – meilleur accés aux traitements -une prise en charge adaptée ) aza maneso tompoko ,fa jereo aloha ny zava misy
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