Depuis les actes de pillage du 25 septembre dernier à Antananarivo, plusieurs entreprises implantées dans la capitale ont pris des mesures exceptionnelles pour garantir la sécurité de leurs employés et la préservation de leurs biens. Face à un climat d’insécurité encore palpable dans certains quartiers, le télétravail devient la solution privilégiée pour de nombreuses sociétés. Banques, cabinets de services, agences de communication, start-ups ou encore centres d’appel : beaucoup ont réduit leur présence physique en entreprise, optant pour le travail à distance afin de maintenir leurs activités tout en évitant les risques liés aux déplacements.
Stratégie
En parallèle, plusieurs enseignes commerciales ont fermé temporairement leurs portes, notamment dans les zones jugées sensibles. A Ankorondrano ou encore à Alarobia, des concessionnaires automobiles ont retiré voitures et motos de leurs vitrines, par crainte de nouveaux débordements. « Nous avons suspendu l’accueil du public. Le personnel continue de travailler, mais chacun à domicile », confie un responsable d’entreprise. Une mesure qui, selon lui, vise autant à protéger les employés qu’à rassurer les clients. Si cette stratégie permet une continuité partielle des services, elle soulève aussi des défis, notamment pour les secteurs qui ne peuvent fonctionner sans présence physique ou qui manquent d’infrastructure numérique. La situation reste suivie de près, et les décisions évoluent au jour le jour, en fonction du climat sécuritaire.
Narindra Rakotobe
pas de courant comment brancher le pc??,