Quatre agressions recensées en quelques jours envers les journalistes lors de couvertures de la manifestation des Gen Z depuis jeudi. La profession s’alarme et réclame une protection. La profession journalistique malgache est sous le choc. Depuis jeudi dernier, une série d’actes violents ciblant délibérément des journalistes dans l’exercice de leur fonction a jeté une lumière crue sur les risques encourus par ceux dont le métier est d’informer le public. L’Organisation des Journalistes de Madagascar (OJM) et les différentes associations des journalistes, d’une seule voix, refusent et condamnent avec la plus grande fermeté cette flambée de violence. Selon le bilan de l’Ordre, au moins quatre cas distincts de violences ont été enregistrés et ce, perpétrés délibérément par les gendarmes du GSIS. Le spectre de ces agressions est large et inquiétant : coups et blessures, utilisation délibérée de grenades lacrymogènes contre les reporters, et même des actes de vandalisme visant leur matériel professionnel. Autant d’entraves flagrantes à la liberté de la presse et de violations du droit des journalistes à être protégés lors de leurs reportages. « Ces actes sont inacceptables et constituent une attaque frontale contre la démocratie », a déclaré la Présidente de l’OJM. « Le journaliste, dans l’exercice de sa mission, doit être protégé, et non pris pour cible. Nous exigeons des forces de l’ordre qu’elles assurent cette protection de manière visible et efficace sur le terrain. Il est impératif qu’elles réaffirment publiquement leur engagement à respecter et à faire respecter le droit des journalistes. » Au-delà de la condamnation, l’OJM passe à l’offensive. Il a annoncé le dépôt officiel d’une plainte auprès du tribunal d’Anosy hier. L’objectif est clair : identifier et poursuivre en justice les responsables de ces actes. « Nous allons traduire en justice ceux qui ont commis ces agressions et exiger l’application stricte de la loi à leur encontre », a-t-elle martelé, signifiant ainsi la détermination de ce corps à ne pas laisser ces violences impunies. Face à cette situation tendue, l’OJM adresse également un message fort à l’ensemble de la profession. Tout en réaffirmant le droit inaliénable des journalistes à couvrir l’actualité, il les appelle à la plus grande vigilance et au strict respect des consignes de sécurité. « Restez professionnels, gardez votre calme et continuez à exercer votre métier avec rigueur, sans vous mettre en danger inutilement »
m.L
Toutes les DICTATURES s’attaquent toujours aux Journalistes en général.