La majorité des opérateurs qui ont été victimes des actes de pillages dans la nuit du 25 septembre 2025 sont des entrepreneurs nationaux.
Ils louaient des boutiques dans les centres commerciaux tels que Tanà Water Front à Ambodivona, Le Colisée à Tsiadana et la Galerie Pacom à Andranomena. « Tous nos biens ont été pillés et vandalisés. Il n’y a plus rien à récupérer. Maintenant, nous nous trouvons également dans l’impasse face aux emprunts que nous avons contractés auprès des banques », déplorent ces opérateurs sinistrés. Il faut savoir que la plupart des articles mis en vente dans ces centres commerciaux sont importés de pays différents. Ces entrepreneurs nationaux ont dû recourir à des emprunts bancaires pour pouvoir reconstituer leurs trésoreries. « Nous sommes actuellement accablés par des dettes et sommes dans l’incapacité de les honorer étant donné que nous ne pouvons plus exercer nos activités. Certains d’entre nous ne sont même pas en mesure de se relever suite à ces actes de pillage et de vandalisme », ont- ils témoigné.
Sans emplois
« Nous réclamons ainsi aux autorités compétentes des mesures qui pourront nous permettre de faire face à cette double épreuve », ont-ils enchaîné. Dans la même foulée, les employés travaillant dans des boutiques localisées dans ces centres commerciaux, se plaignent quant à leur sort. « Du jours au lendemain, nous nous retrouvons sans emploi. Il est difficile de trouver du travail surtout dans le contexte actuel alors que nous avons chacun une famille à nourrir ainsi que des charges fixes à payer pour ne citer que les loyers, les factures de la JIRAMA et les écolages de nos enfants. Nous sommes complètement sinistrés », se lamentent-ils.
Navalona R.