
Le régime Rajoelina semble vaciller, et la Gen Z entend jouer sa dernière carte. Depuis hier, le blocage de la machine administrative a dominé les discussions au Parvis Analakely. À l’appel de la Solidarité syndicale de Madagascar, les manifestants ont envahi les ministères du centre-ville, incitant les fonctionnaires à les rejoindre. Le mouvement a été massivement suivi : des grèves ont été lancées au ministère de l’Économie, de l’Éducation nationale, de la Santé publique, ainsi qu’au ministère de la Pêche et de l’Économie bleue et à celui de l’Environnement et du Développement durable.
Les fonctionnaires ont exprimé leur soutien aux manifestants en se rendant en masse sur la Place du 13 mai. Ils ont ainsi affirmé leurs propres revendications, contribuant à une pression accrue sur le gouvernement. Les manifestants réclament une refonte totale du système politique et économique, espérant ainsi mettre fin à un régime qu’ils jugent de plus en plus fragile. Le blocage total de l’administration publique, entamé aujourd’hui, marque une nouvelle étape dans la contestation.
Julien R.
le bordel gasy commence…….;
Cela s’appelle le paradoxe Madagascar et ce sont les manifestants qui seront les premières victimes de ce chaos qu’ils ont provoqué sans penser qu’ils n’obtiendront absolument rien et que le pays s’embourbera une fois de plus dans une situation à laquelle il faudra des décennies pour y remédier si on trouve une solution à la crise, ce qui n’est pas une mince affaire car il n’y a plus personne de qualité intègre pour prendre le relais.