Le séjour du magnat financier malgache en la personne de Maminiaina Ravatomanga devient une affaire nationale à Maurice. Outre les polémiques sur l’atterrissage d’urgence de son jet privé (enquête en cours), le Financial Crime Commission (FCC) ou la commission d’investigation sur les crimes financiers a aussi ouvert les leurs. Les médias locaux parlent de cette poursuite sur base d’un probable corruption aux gens de l’aéroport. Ce qui rend encore plus difficile le cas du multimilliardaire qui, techniquement, ne pourra pas quitter le territoire mauricien à sa guise. L’ancien premier ministre Ntsay Christian, lui aussi parmi les passagers de l’aéronef, n’a pas été touché par le problème. Les journaux mauriciens parlent de son déplacement à Dubaï via un vol de Turkish Airlines après deux nuits sous résidence surveillée dans une villa à Maurice. Sous la pression de la politique où plusieurs partis ont exigé de rendre public le résultat de l’enquête, une conférence de presse sera tenue par le gouvernement mauricien dirigé par son Premier ministre par intérim, Paul Bérenger, ce-matin à Port-Louis. Ce dernier se dit consterné et n’a pas caché son mécontentement lorsque cette affaire a éclaté. Dans tous les cas, le grand patron du groupe Sodiat sera mis à l’épreuve dans cette aventure ou mésaventure qu’il a mal calculé. Primo, le fait que le décollage à Ivato n’a pas suivi aucune procédures aéroportuaire laisse penser à une fuite en catimini et d’urgence. Secundo, le fait qu’il soit accompagné de Ntsay Christian dans son jet pourrait confirmer l’affinité entre les deux notamment le doute du public que l’ancien PM soit la mainmise de Ravatomanga au pouvoir. Hier, cette affaire a été à la Une des médias mauriciens qui ne lâche pas d’un iota le suivi. Si Ravatomanga a pu esquiver la poursuite du parquet national financier en France, arrivera-t-il a semé, cette fois, le FCC Mauricien? Wait and see
D.R
Nahay anazy zay