
Madagascar compte deux nouvelles réserves de biosphère désignées par l’UNESCO en marge de la 37e session du Conseil international de coordination du Programme de l’homme et de la biosphère de l’UNESCO, qui s’est tenue du 26 au 28 septembre dans le district de Lin’An à Hangzhou, en Chine.
Une nouvelle qui résonne dans le monde de la conservation. Le réseau mondial des réserves de biosphère compte désormais 748 sites répartis dans 142 pays. Parmi les 26 nouvelles réserves récemment désignées par l’UNESCO, deux se trouvent à Madagascar : l’ancien parc national de Mantadia et le complexe Tsimembo Manambolomaty. Cette dernière est gérée par The Peregrine Fund Madagascar, dirigée par le Pr Lily-Arison René de Roland, ornithologue malgache de renommée internationale et lauréat du prestigieux prix Indianapolis 2025. Plus de 2 000 experts internationaux, décideurs publics, représentants de la société civile, communautés autochtones et jeunes se sont réunis à Hangzhou, en Chine, « pour faire le point sur les réalisations de ce programme historique de l’UNESCO et tracer sa feuille de route pour la décennie à venir ».
Enjeux
Les réserves de biosphère jouent un rôle important dans la protection des écosystèmes les plus riches et les plus fragiles du monde. « Ils abritent une part importante de la biodiversité mondiale – y compris plus de 60% des espèces de vertébrés terrestres, 12% des mangroves cartographiées, 10% des marais salants et 8% des prairies d’herbes de mer dans le monde » note l’UNESCO. Aussi, ces sites « favorisent les initiatives locales et communautaires et servent de terrain d’apprentissage pour les jeunes générations, par le biais de programmes éducatifs adaptés aux écoles ainsi qu’aux communautés locales et autochtones. » Le fait pour Madagascar de disposer de deux nouvelles réserves de biosphère constitue une victoire majeure dans les initiatives de protection de l’environnement et de conservation de la biodiversité.
José Belalahy




